lundi 4 février 2013

Alternatives écologiques au développement durable 2013-02-07

Alternatives écologiques au développement durable

jeudi 7 février 2013

Alternatives écologiques au développement durable

Quelles alternatives écologiques au développement durable ?

Le collectif Critique et Radicalité et l’association Écocampus ont le plaisir de vous convier à une conférence-débat exceptionnelle :

Quelles alternatives écologiques au développement durable ? Ecosocialisme, décroissance, ...

Jeudi 7 février 2013 à 20h en amphi Rataud (École normale supérieure, 45 rue d’Ulm, Paris)

En présence de :

Yves Cochet, député européen EELV, ancien ministre de l’environnement, spécialiste du pic pétrolier

Daniel Tanuro, ingénieur agronome écosocialiste, auteur de "L’impossible capitalisme vert"

Un-e intervenant-e du mouvement des objecteurs de croissance

Le développement durable, qui semblait incarner un nouveau modèle de société alternatif prenant en compte les problèmes environnementaux, sociaux et économiques, a désormais été récupéré par les pouvoirs en place. Tel qu’il est mis en œuvre actuellement, loin de remettre en cause la société, il joue un rôle d’accompagnement du productivisme et du capitalisme. Il s’agit avant tout d’innover pour essayer de moins polluer et pour soutenir l’économie. Mais il ne s’agit en aucun cas de tenter de réduire notre consommation collective toujours croissante. Cela empêche donc, quels que soient les progrès techniques, toute diminution de la pollution, des dégâts sociaux et environnementaux qui en découlent et conduit à l’épuisement de nos ressources naturelles. De nouveaux termes plus explicites comme « croissance verte » ou « capitalisme vert », viennent d’ailleurs petit à petit remplacer celui de « développement durable ».

Loin de cette religion qu’est devenue la croissance, des modèles alternatifs comme l’écosocialisme ou la décroissance existent. Pour permettre un réel changement de nos modes de vies et la fin de la surconsommation, ils ont pour objectifs de planifier démocratiquement la production et d’en faire décroître (voire d’en supprimer) certains secteurs au profit d’autres secteurs socialement utiles et écologiquement compatibles.