Antonella Verdiani présentera les résultats de sa recherche sur l'éducation intégrale comme exemple d'éducation à la joie. Son hypothèse est que l'éducation intégrale représente aujourd'hui une voie possible pour le bien-être à l'école et la joie intérieure des principaux sujets investis dans le processus éducatif, les élèves et les enseignants. Elle prend le pari que dans la vision intégrale, éduquer et s'épanouir dans l'acte éducatif est possible car cette approche correspond à un processus vers la liberté et la joie de l'être. Ce chemin sous-entend qu'une synthèse des approches occidentales et orientales en philosophique de l'éducation soit opérée en amont, selon une approche transdisciplinaire. Les courants philosophiques auxquels Antonella fait référence replacent l'acception du terme joie dans son sens étymologique d'origine selon lequel elle est la manifestation de «l'union de l'âme individuelle avec l'esprit universel». En particulier, dans sa recherche Antonella analyse l'expérience de l'éducation intégrale issue de la pensée de Sri Aurobindo et de la Mère (Mirra Alfassa) dans le contexte multiculturel d'Auroville, en Inde. Défini par ses habitants, un « laboratoire d'humanité vivant » ce lieu représente le terrain idéal aussi du point de vue de l'éducation, surtout par la pédagogie du Libre Progrès et deux aspects ressortent de la recherche à Auroville : la formation de l'enseignant comme « guide » et le bien-être existant dans ces écoles « libres ». En ce qui concerne cette dernière question, la liberté est une composante nécessaire dans l'éducation, pour le développement intégral des dimensions de l'enfant (physique, mentale et spirituelle) : c'est d'elle que la joie de l'être peut ressurgir.
The hypotheses that Antonella Verdiani's work intends to make is that presently, Integral Education can be one of the approaches adopted for school education which can promote a sense of "well-being" and an inner joy for the students and the teachers, who are important constituents and investments in the educational process. Here one accepts that with an Integral vision for education, it is possible to educate and to grow because this approach follows the path of liberty and the "joy of the being". This process is a synthesis of occidental and oriental visions in the philosophies of education through a transdisciplinary approach. The term Joy in its etymological and original philosophical sense means that experience which it is the manifestation of "the union of the individual soul with universal spirit", especially from the analyses, research and experiences of integral education that emerge from the thoughts of Sri Aurobindo and the 'Mother' and more so in the multicultural context of Auroville in India. Defined by its inhabitants as a "laboratory of living humans", Auroville represents an ideal ground, from a multicultural point of view, for research on education, especially through the pedagogy of Free Progress. Two aspects come to light through this investigation: the training of teachers as "guides" and the sense of "well-being" present in these "free" schools. The latter supports what Antonella's hypothesis states, consequent research too indicates the same, which is that freedom is a necessary component of education, for an integral development of the child (physical, mental and spiritual): that it promotes and helps recreate the experience of "Joy of being".
Parmi ses activités à l’UNESCO, elle s’est occupée de stimuler et diffuser dans différents pays les pratiques de résolution de conflits dans le contexte éducatif, avec une attention particulière aux méthodes innovantes. A ce sujet, elle a écrit des articles et édité plusieurs publications sur l’éducation pour la culture de la paix et la transdisciplinarité dont le livret Bonnes pratiques de résolution de conflits en milieu scolaire et non scolaire , UNESCO, 2002. Elle s’intéresse à l’Inde et en particulier à l’expérience d’Auroville où elle y a menée une recherche de Doctorat (avec l’Université de Paris 8) sur l’éducation intégrale en tant que pratique transdisciplinaire. Consultante internationale pour des agences des Nations Unies et pour des Hautes Ecoles, elle est également chercheuse pour la « Chaire UNESCO de culture de la paix et développement humain » de l’Université de Florence (Italie) qu’elle a contribué à créer en 2005.
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