Objet : Inscrivez-vous au colloque de la Fondation Nicolas Hulot du 16 décembre: Vers quelle prospérité ?
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Dans le cadre de ses actions de prospective, et après avoir tenu un premier colloque avec des experts en 2009 sur le thème «vers une société sobre et désirable», la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme souhaite poursuivre le débat avec les acteurs économiques et échanger avec eux sur des solutions pour une nouvelle prospérité dans le respect des hommes et de l'environnement. Dans cette optique, elle organise le 16 décembre prochain à la Cité Internationale Universitaire de Paris, un colloque principalement dédié aux décideurs économiques. Un colloque pour débattre d'une autre prospérité possible La performance des entreprises ? Celle-ci se mesure encore principalement – pour ne pas dire exclusivement – à l'aune de leurs résultats financiers. Leur interdépendance avec les ressources naturelles et la biodiversité n'est pas prise en compte. Pourtant, toute entreprise tire sa force de l'écosystème– économique, social et environnemental – dans lequel elle évolue. Si celui-ci se fragilise, l'entreprise ne saurait se développer durablement.
Partant de ce constat, la Fondation proposera aux différents intervenants réunis autour de NICOLAS HULOT, TIM JACKSON, ELLEN MACARTHUR et GUNTER PAULI d'échanger autour de 3 grandes questions qui guideront les conférences et tables rondes :
- Quels indicateurs de prospérité ?
- Comment l'innovation peut-elle contribuer à la prospérité ?
- Comment amener les investisseurs à financer le long terme ?
INFORMATIONS PRATIQUES
Date : le 16 décembre 2010, toute la journée
Lieu : Cité Internationale Universitaire de Paris – 17 boulevard Jourdan 75014 Paris.
Participation aux frais : 50 euros par personne et 20 euros pour les étudiants.
Informations: www.fondation-nicolas-hulot.org/fondation/colloque-2010
EN SAVOIR PLUS SUR TIM JACKSON est professeur de développement durable au « Centre for Environmental Strategy » (CES) à l'Université du Surrey. Ses recherches portent sur le comportement des consommateurs, les systèmes énergétiques durables, l'économie écologique et la philosophie de l'environnement. Au Royaume-Uni, il est l'un des pionniers du développement d'indicateurs alternatifs à la croissance économique. Depuis janvier 2003, il mène des recherches au sein du CES sur la psychologie sociale du consommateur.
Tim Jackson est auteur de « Prospérité sans croissance » aux éditions de Boeck (étude réalisée pour le compte de la Sustainable Development Commission, une instance consultative du gouvernement britannique)ELLEN MACARTHUR
Navigatrice britannique, Ellen MacArthur a battu des records (notamment le record du tour du monde à la voile en solitaire en 2005) et figuré au palmarès de multiples courses (route du Rhum, Vendée Globe…).
Ambassadrice de la Fondation Nicolas Hulot, elle est engagée pour la protection de l'environnement. Le 2 septembre 2010, elle a inauguré la fondation Ellen MacArthur à Londres dont le but est de favoriser la mise en place des conditions nécessaires à un avenir durable, via de solides programmes éducatifs et des liens étroits avec le monde de l'entreprise. La Fondation Ellen MacArthur promeut le modèle d'économie circulaire, une approche visant le long terme, d'ores et déjà mise en pratique par certaines entreprises avec des résultats probants.
www.ellenmacarthurfoundation.orgGUNTER PAULI
Diplômé de l'INSEAD (Institut européen d'administration des affaires), Gunter Pauli est l'auteur de nombreux ouvrages dont « Croissance sans limites. Objectif Zero Pollution » et « la Blue Economy : 10 ans, 100 millions d'innovations, 100 millions d'emplois ».
Dans les années 90, il s'est lancé dans le milieu des affaires en construisant et en dirigeant la première usine écologique d'Europe, Ecover. Il s'est ensuite consacré à la recherche de solutions alternatives à nos modes de développement. Ses recherches ont abouti à la mise en place de la théorie et de la méthodologie ZERI : « Zero Emissions Research and Initiatives » ou « Initiative pour la Recherche de Zero Pollution ». Gunter Pauli est directeur de l'Institut ZERI, réseau de 3000 scientifiques travaillant sur des solutions créatives à apporter aux problèmes environnementaux, notamment par le biais du biomimétisme.
www.zeri.org et www.blueeconomy.de
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Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme.
6 rue de l'Est - 92100 Boulogne-Billancourt
Photos: © Fondation Nicolas Hulot
jeudi 14 octobre 2010
Fwd: Inscrivez-vous au colloque de la Fondation Nicolas Hulot du 16 décembre: Vers quelle prospérité ?
La collaboration en ligne fédère les communautés physiques
Réseaux
La collaboration en ligne fédère les communautés physiques
Adopter des outils de partage virtuels facilite les échanges au sein d'un groupe d'individus bien réel, affirment l'institut d'Helsinki et l'université de Berkeley. Une réalité à prendre en compte par les entreprises.
Publié le 28 Septembre 2010
Pour encourager l'entraide à l'intérieur d'une communauté réelle, l'une des solutions consiste à passer par le virtuel, constate une équipe de chercheurs de l'université de Berkeleyet de l'institut des sciences technologiques d'Helsinki. Les scientifiques s'apprêtent à publier une étude dans laquelle ils analysent l'utilisation par des étudiants del'université d'Aalto d'un service en ligne de partage mis à leur disposition. La plate-forme, baptisée Kassi, permet à la communauté virtuelle d'échanger des services et des biens. "Kassi est un système d'échange conçu pour des environnements géographiques localisés", spécifient les chercheurs. Selon eux, adopter des outils collaboratifs peut faire disparaître des barrières rencontrées dans le monde physique entre des individus qui hésitent à entrer en contact. Cela, malgré leurs besoins respectifs de résoudre des problèmes collectivement. Et de ressouder une communauté physique qui se délite, ou qui est trop cloisonnée.
Développer un contexte favorable à la collaboration
En étudiant les comportements des apprenants sur Kassi, les chercheurs se sont rendus compte que plusieurs phases se succédaient. Les participants commençaient par échanger des biens virtuels, et arrivaient peu à peu aux services proprement dits. L'analyse démontre, selon les scientifiques, que la mise à disposition d'outils spécifiques pour la collaboration virtuelle encourage les individus à se rendre des services bien réels. "Lorsque l'interaction commence en ligne, elle peut se confirmer ensuite, tout simplement parce que les individus sont parvenus à franchir le pas", notent les chercheurs. "Bien entendu, il est possible de développer des communautés en ligne pour favoriser le rapprochement", explique à L'Atelier Olivier Réaud, fondateur de in principo, une société de conseil en management collaboratif.
Partir d'un noyau pour développer une dynamique collective
"Mais l'outil en lui-même ne permet de faire qu'une partie du chemin", précise-t-il. Pour le spécialiste, "c'est un ensemble de règles, de contexte, de culture, d'environnement" qu'il faut parvenir à instituer au sein de l'entreprise. L'essentiel est donc de réfléchir en amont à la finalité de la collaboration. "Il faut avoir une approche intégrale, systémique, de la société - sur ses valeurs, sa stratégie, sur les enjeux à la fois techniques, opérationnels, humains, qui sont les siens", note-t-il. Dernière chose : si l'interaction en ligne facilite les échanges réels, l'inverse est aussi vrai. Selon le spécialiste, "pour lancer la dynamique collaborative, il faut souvent partir d'un noyau physique", explique-t-il. Et de conclure : "Ensuite, il s'agit de toucher les différents niveaux de l'entreprise, au départ sur des sujets périphériques, puis plus impliquants".
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