samedi 28 mai 2011

Fwd: Fukushima : 70 000 personnes trop exposées à la radioactivité- Infos - rue89 - SFEN Vdl


Objet : Fukushima : 70 000 personnes trop exposées à la radioactivité- Infos - rue89 - SFEN Vdl

http://www.rue89.com/planete89/2011/05/27/radioactivite-a-fukushima-encore-70-000-personnes-trop-exposees-206171

Fukushima : 70 000 personnes trop exposées à la radioactivité

 

Habitants du village Kawauchi évacués en bus (Issei Kato/Reuters).

Deux mois et demi après la catastrophe de Fukushima, des dizaines de milliers de Japonais sont exposés à des doses de radioactivité inquiétantes, et une partie de la nourriture (thé et produits de la mer) n'est pas consommable. Quand l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et ses homologues étrangers proposent leur collaboration aux autorités japonaises, ils essuient un « refus poli ». Seuls les Etats-Unis, en raison de leur importante présence militaire, se sont imposés pour relever et cartographier la radioactivité.

Quand Greenpeace a envoyé son Rainbow Warrior sur place, l'association n'a pas été autorisée à pénétrer dans les eaux territoriales japonaises. Elle s'est donc contentée de prélèvements sur la côte et à 22 km au large de la centrale nucléaire accidentée.

Malgré le peu d'information indépendante disponible, des relevés sont supérieurs aux doses limites.

1 L'eau de mer est gravement contaminée

Sur les algues prélevées par Greenpeace, le niveau de radioactivité (iode et césium) est 50 fois supérieur à la limite autorisée à la consommation. Certes, aucun bateau n'est autorisé à pêcher dans cette zone, mais il est possible que cette pollution se prolonge pendant des années, voire des décennies.

Jamais depuis les débuts du nucléaire civil la contamination de la mer n'a été d'une telle ampleur. Didier Champion, directeur de l'environnement à l'IRSN, commente :

« On ne sait pas comment évolue l'iode radioactif à moyen terme. Il y a aura un impact peut-être jusqu'à 100 km de la centrale. »


D'où vient cette radioactivité ? L'eau, envoyée à grand peine pour refroidir les réacteurs et contaminée par le combustible, a fui en mer, entre le 21 mars et le 7 avril. Il y en avait de telles quantités qu'elle n'a pas pu être contenue dans l'enceinte de la centrale.

Une fois en mer, ces « panaches marins » se dispersent au large au gré des marées, et plus on s'éloigne de la côte, plus la contamination est faible.

Pour Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire à Greenpeace, « les brèches des tranchées de stockage étaient censées avoir été colmatées, mais vu les doses mesurés, il y a probablement eu de nouvelles fuites ». Tepco a d'ailleurs reconnu cette semaine une fuite radioactive de 57 tonnes d'eau.

2Des rayonnements émis au-delà de la zone d'évacuation

La centrale n'est plus la cocotte-minute qu'elle fut juste après l'accident, quand Tepco avait le choix entre laisser la pression monter dans les réacteurs et risquer l'explosion ou dégazer volontairement. Ces rejets importants de radioactivité ont terminé leur course dans le sol.

Très peu d'informations proviennent du Japon sur la dispersion atmosphérique, regrette l'IRSN. En revanche, Didier Champion explique :

« Le 15 mars, le vent a soufflé vers la terre, il a plu et des particules d'air radioactif ont contaminé le sol. Ces dépôts radioactifs diffusent des rayonnements gamma, comme un coup de soleil invisible. Sur une journée, ces doses sont très faibles.

Mais l'exposition sur une année correspond à 10 mSv, la dose à partir de laquelle il est souhaitable d'évacuer les populations. »


Justement, pour éviter de devoir évacuer trop de monde, les autorités japonaises ont augmenté le seuil légal, le faisant passer à 20 mSv/ an. Un seuil qui équivaut à celui des travailleurs du nucléaire en France, et qui est jugé criminel par certains experts indépendants. Rappelons qu'en France, la population ne doit pas être exposée à plus de 1 mSv/an.

Selon les estimations de l'IRSN, quelque 70 000 personnes pourront être exposées à des doses de 10 mSv/an et « il serait souhaitable de les évacuer ». Le gouvernement japonais, qui a déjà sur les bras 80 000 sans abris évacués de la zone, se refuse à augmenter l'aire d'évacuation.

Cette carte des dépôts en césium, réalisée le 29 avril à partir des données officielles japonaises, montre que la zone d'évacuation autour de la centrale (30 km depuis le 11 avril, le deuxième cercle sur le plan) est de taille largement insuffisante.

carte radioactivité japon

Las, le Japon n'a pas demandé d'aide au G8 de Deauville, et est resté dans le club des pays riches aidant le printemps arabe et l'Afrique démocratique.

3 Côté aliments, attention au thé et aux champignons

Si la pêche est interdite, Sophia Majnoni de Greenpeace dénonce une « absence de gestion de la contamination marine, car c'est la première fois que ça arrive. Ils essaient de noyer le poisson. » Elle précise :

« Les algues sont consommées et il n'y a pas de campagne de prélèvements sur les coquillages et les crustacés. Le 10 mai, quand on a demandé aux autorités s'il y avait des contrôles de prévus, ils nous ont répondu que non. »


Pour le reste de la chaîne alimentaire, on sait à peu près à quelle vitesse baisse la contamination : l'iode 131 a une demi-vie de huit jours, c'est-à-dire que sa radioactivité baisse de moitié tous les huit jours. Mais pour le césium 137, la demi-vie est de trente ans.

Trois denrées végétales sont encore contaminées par les retombées radioactives datant du mois de mars : les pousses de bambou, les champignons et les feuilles de thé.

Pour le thé, la concentration en césium reste supérieure aux doses limites, y compris dans des feuilles prélevées le 12 mai, et ce jusqu'au sud de Tokyo. Les autorités locales ont suspendu les ventes de thé et demandé le rappel des produits déjà expédiés, assure RFI.

Photo : Habitants du village Kawauchi évacués en bus (Issei Kato/Reuters).



Fwd: Le désert africain, futur fournisseur d'électricité de l'Europe? - Infos - 20minutes.fr - SFEN VdL


Objet : Le désert africain, futur fournisseur d'électricité de l'Europe? - Infos - 20minutes.fr - SFEN VdL


Le désert africain, futur fournisseur d'électricité de l'Europe?

9 commentaires
Créé le 27/05/2011 à 14h50 -- Mis à jour le 27/05/2011 à 17h34
 
 

ENVIRONNEMENT - Plusieurs projets de taille très variables sont dans les tuyaux pour trouver de nouvelles sources d'énergie. Le soleil du désert africain et les énergies marines représentent un beau potentiel pour l'Europe...

Nom de code: Desertec. C'est un des projets d'énergies renouvelables les plus ambitieux au monde. Il s'agit de faire coopérer l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord dans la réalisation de centrales solaires thermiques dans les parties désertiques d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, et d'éoliennes sur la façade nord-ouest de l'Afrique, afin de produire de l'électricité qui serait exportée vers l'Europe, et des systèmes de désalement d'eau. Ce projet pourrait produire jusqu'à 15% des besoins énergétiques européens. Des études ont démontré qu'en utilisant moins de 0,3% de la surface totale des déserts de la région MENA (Moyen-Orient-Afrique du Nord), on peut produire suffisamment d'électricité et d'eau douce pour répondre à l'augmentation des besoins de ces pays et de l'Europe. Soutenue par une vingtaine d'entreprises allemandes, elle pourrait entrer en service progressivement entre 2020 et 2050. La totalité du projet se chiffrerait à 400 milliards d'euros, le transport d'électricité jusqu'à l'Europe représentant la part la plus importante de ce budget.

La France planche sur les énergies marines

Et les autres énergies renouvelables? Même si elles sont beaucoup moins ambitieuses, de nouvelles technologies vont être testées en France ces prochains mois. Une hydrolienne équipée d'une hélice de 10 mètres de diamètre devrait être installée début 2012 au large de l'île d'Ouessant, dans le Fromveur, courant de marée dont la vitesse peut atteindre 9 nœuds (16km/h). Le générateur de cette hydrolienne fournira jusqu'à 500 MW, sauf durant l'étale de basse et de pleine mer où le courant marin diminue très fortement. A terme trois autres machines devraient rejoindre la première dans le cadre du projet de ferme hydrolienne Eusabella.

EDF suit de près l'ensemble des énergies maritimes. Jean-François Astolfi, directeur de la division hydraulique chez EDF, explique que si la part de l'énergie hydraulique devrait rester relativement stable ces prochaines années «il existe d'autres sources. EDF exploite déjà l'usine marémotrice de la Rance, une réussite depuis plus de quarante ans. Mais il y a peu d'endroits en France pour refaire quelque chose d'aussi bien. Le meilleur reste tout de même le littoral de la Manche ou de la mer du Nord. Les hydroliennes représentent, elles, un beau potentiel de développement à travers le monde, car elles délivrent une énergie certes variable mais prédictible donc gérable. En France le nombre de sites est limité, mais nous allons mettre à l'eau un prototype de 2 MW à Paimpol-Bréhat cet été. S'il donne satisfaction nous pourrons poursuivre l'expérience sur un autre site, plus difficile mais plus important. Notre filiale EDF Energies Nouvelles regarde aussi de près l'énergie des vagues. Mais il faut que la grande industrie s'intéresse à ces technologies nouvelles, d'où l'intérêt de ces démonstrateurs.»

L'Ademe souligne de son côté que l'énergie-bois reste un potentiel important pour la fourniture de chaleur, de même que l'incinération des déchets avec valorisation énergétique, et la géothermie profonde dans certaines régions, comme l'Ile-de-France, où elle pourrait représenter 10% du chauffage des bâtiments collectifs.

Mickaël Bosredon


Fwd: « Décarboner » pour se sauver- Infos - GNY / lecercle.lesechos.fr - SFEN VdL


« Décarboner » pour se sauver
26/05/2011 - Les Echos (
http://lecercle.lesechos.fr/node/35396)

Proche de Nicolas Hulot, l'ingénieur Jean-Marc Jancovici propose de faire de la décarbonisation de l'économie un « projet de société ». Et vite... Chronique de son livre "Changer le monde, tout un programme" (Calmann Lévy, 18 €).

Jean-Marc Jancovici n'a jamais été tendre avec les écologistes classiques. A l'heure où Nicolas Hulot (avec qui il travaille depuis plusieurs années, notamment en tant que membre du comité de veille écologique de la Fondation Hulot) ferraille dans les primaires d'Europe Ecologie-Les Verts, JMJ a rédigé son programme idéal pour un futur président. Et, comme toujours, cet adepte de la non-langue de bois ne mâche aucun mot.

Polytechnicien et ingénieur des télécoms, spécialiste des questions d'énergie et de climat, dialecticien et débatteur redoutable, il a une obsession : il faut « décarboner » nos sociétés pour les sauver. Parce que le carbone influe négativement sur le climat des prochaines décennies et parce qu'il faut se préparer au déclin inéluctable des énergies fossiles.

« La dépendance aux énergies fossiles est à terme une dépendance mortelle pour la démocratie, écrit-il. Il serait temps de s'en préoccuper un peu plus sérieusement. » Depuis longtemps, Jancovici a compris l'impact des mots et l'efficacité de la vulgarisation. Son « programme » se veut donc précis et pédagogique - même si plusieurs lectures de certains développements sont parfois nécessaires au non-ingénieur pour en capter tout le sens...

Parce que nous faisons face à une contrainte aval (préserver un climat stable) et une contrainte amont (se défaire de la dépendance aux énergies fossiles), Jancovici propose des politiques extrêmement volontaristes. C'est simple : « Pour franchir le mur du carbone, il faut avant tout réduire la demande d'énergie », donc inventer de nouvelles façons d'habiter (le bâtiment consomme 45 % de l'énergie finale en France) et de nous déplacer. Et changer d'énergies...
« Les » nucléaires en option

En ce domaine, selon lui, le seul choix est d'opter pour « les » nucléaires et le renouvelable. En bon provocateur, il affirme que ce qui vient de se passer au Japon « est paradoxalement plutôt une bonne nouvelle pour le nucléaire ». Face aux dégâts gigantesques, en effet, « les conséquences pour la population de la destruction de quelques réacteurs seront marginales dans l'ensemble ». Des positions qui font évidemment hurler les écologistes (et que Nicolas Hulot se garde bien de reprendre à son compte ces temps-ci). Mais le postulat de JMJ est que le nucléaire ne doit pas être plus dangereux qu'une autre installation industrielle majeure placée dans les mêmes conditions. Et il recommande d'accélérer la recherche sur les centrales nucléaires de quatrième génération, censées être plus sûres.

« Tout un programme » ne plaira pas à tout le monde, c'est une évidence. Peu importe : pour Jancovici, « la décarbonisation de l'économie est une affaire d'une telle ampleur qu'elle mérite mille fois le titre de "projet de société" » et il faut s'y attaquer vite. Cet autoproclamé « comptable du carbone » s'est fixé une mission : réconcilier l'environnement et l'économie. « La défense de l'environnement, lance-t-il, doit devenir une préoccupation primordiale de nos sociétés ; et donc de notre économie, non parce qu'il est immoral de le dégrader, mais parce que c'est le patrimoine sur lequel nous fondons notre survie et notre prospérité. »

L'e
xtrait « Bien gérer la sortie de scène du "père Fossile" ne va pas être une mince affaire. [...] Nous n'avons toujours pas pris le bon virage et fonçons avec détermination vers une impasse. Combien de temps allons-nous encore hésiter ? »

FRANÇOIS BOURBOULON

Les Echos

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Fwd: [Urban Living Lab Versailles.Saint-Quentin-en-Yvelines] Nouvelle vidéo





Objet : [Urban Living Lab Versailles.Saint-Quentin-en-Yvelines] Nouvelle vidéo


Fondaterra Fetd27 mai 17:06
Inauguration d'Urban Living Lab
www.youtube.com
Urban Living Lab Versailles.Saint-Quentin-en-Yvelines : laboratoire des nouveaux usages pour une ville bas carbone et haute qualité de vie.



“Felin Uchaf - an Educational Centre for exploring ways of living and working in Creative Partnership, with each other and our Environment.



Felin Uchaf

Felin Uchaf
http://vimeo.com/24093655

"Felin Uchaf - an Educational Centre for exploring ways of living and working in Creative Partnership, with each other and our Environment.

The Felin Uchaf Project grew out of a vision to create a place where people and the land on which they worked could nourish each other in body, soul and spirit and to found a Community Enterprise Centre based on a holistic understanding of our spiritual and physical needs.

At Michaelmas 2004 a small group of friends launched an appeal to purchase a neglected parcel of land in the heart of the Llyn Peninsula on Wales's westernmost shores bordering the Irish Sea, and set about manifesting that vision. They began to transform the landscape through planting thousands of trees, reinstating hedgerows and wetland habitats and sculpting new eco buildings out of stone, earth, thatch and timber harvested locally. On what used to be a bare, windswept site there are now a patchwork of small gardens and flowered meadows, a low green haze of young trees and the fruits of many people's labours: paths that lead to secluded roundhouses, to a subterranean hall where stories and songs and the arts are celebrated , to workspaces for the sharing of fine craftsmanship and a community garden for people to cooperatively grow herbs and vegetables in a sustainable, life enhancing way. The Centre has become a valued resource for schools, community groups and volunteers, a place to reconnect with our land ourselves and each other.

There is a great deal of practical work still to do and people of all ages and backgrounds, both local and from all parts of the world come to volunteer, lend a helping hand and participate in the craft and building courses. We hope that when you have looked through our website and seen what a tremendous opportunity this initiative represents for not only the people and land of the peninsula but for Wales and far beyond her borders, that you too will want to get involved.

The Llyn is North Wales' westernmost peninsula, a place of pilgrimage since Celtic Christian times and a coastline of breathtaking natural beauty. From the bouldered, heathered iron age hillforts above the Centre you can compass the whole sweep of the Welsh coastline from Pembrokeshire to the south, northward to Anglesey , eastward to the peaks of Snowdonia and westward across the Irish Sea to the Wicklow Hills. Welsh is the first spoken language amongst most of its small seafaring and agricultural communities and older traditions and wisdoms are reverantly celebrated. It is a fitting setting for such a spirited initiative.

We are funded through gifts and donations from supportive, forward thinking individuals, trusts and grant giving organisations and are begining to generate our own income from running courses, skills workshops, hosting cultural events and through selling our delicious organic-biodynamic produce through a community veg box scheme and the farm shop.

This reportage was done in 2009 by Michał Napierzyński and Marek Kołodziejczyk from www.dobraidea.pl"

Involves dobraidea.

LOVE,
vimeo


Fwd: Findhorn Foundation News - May 2011


Objet : Findhorn Foundation News - May 2011

If you are unable to see the message below, click here to view.
Findhorn Foundation
Image from Findhorn
The Universal Heartbeat

Hello everyone,

IntConf2011groupThe dunes around Findhorn are a sea of gorse-and-broom yellow and the ospreys are back, hovering above Findhorn Bay at low tide. In the month leading to summer (or winter) solstice I continue to feel the interweaving of dramatic global events with the more immediate concerns of my own life. I feel my own beating heart, but at the same time I feel the universal heartbeat uniting us. It is in this spirit of connecting with both your 14,000 individual daily lives and the historic unfolding which affects us, unites us and in which we all play a part, that I send love and light to the Findhorn global family.

After a lively Conscious Medicine conference (see daily conference reports) and a visit from 270 school children in March, the buzz of spring continues. Last week the 20 new chickens in Cullerne laid 95 eggs; we held an enormously successful five-day experience for three people and their carers from L'Arche,L'Arche1 a worldwide organisation that creates spiritual community for people with learning disabilities, in our new workshop space, Legacy; and the Foundation's Trustees, joined by a variety of community people, listened to a powerful Peter Caddy talk (circa 1980s) about manifestation and abundance and the benefits of deleting 'if' and 'can't' from our vocabulary.

Since I emailed in March, the new Living Education Apprenticeship Programme has inspired 11 people to join our service departments, the building of the first of three eco-mobiles in Pineridge West for staff housing has begun, the Soillse Co-Housing Project near the barrel houses is underway and there is a wave of enthusiasm for creating new structures of community governance to support all facets of the community moving into the future as one. I look forward to this kind of cooperation also happening on a world scale…

Wherever we are on the planet we are all part of global systems which are unraveling at an interesting rate. As part of the Foundation's commitment to providing experiential and relevant education, the programmes and trainings we offer in July offer practical ways to work with ourselves and the systems in which we live, to co-create a new global system of which we are all proud. Expect a miracle!

The first step might be to join in the wonderfully named The Elusive Obvious, beginning June 2, led by Roger Linden, where you can learn and practise simple, natural ways of easing the mental, emotional and physical strain of living with a false sense of separation.

Whole-Systems Healing for the Self and Much More, July 16, offers deep-systems healing work that has emerged from the systemic and family constellation field. The week will bring insight to any personal, professional, social or family issues, helping to free you from illness or addictive habits and bring movement to all the systems, intimate and planetary, of which you're an integral part.

ConMed23Also beginning July 16, the fifth annual Findhorn Nonviolent Communication Intensive, a training with Dominic Barter, Kit Miller and Leo Sofer, will explore the changes in relationships that NVC invites, with lovers, friends and colleagues, as well as with the social systems and power structures within which we live. Whether you are new to NVC or are an old hand, the invitation is to experience some creative disorientation and begin to find an inner compass for navigating a world where everyone's needs matter.

Another creative way of working is through The Adventure of Mythodrama – A Foundation Training, July 23-30, with Richard Olivier, Lesley Quilty, Ben Walden and Geoff Mead. Mythodrama works imaginatively, emotionally and physically through a wisdom story – this time, Shakespeare's Henry V – to explore the inspired leader in all of us. Participants will have the opportunity to develop their own story or myth as a teaching tool.

Dragon Dreaming, also July 23-30, uses a living systems way of making our dreams come true, drawing on the long experience of the Australian Gaia Foundation and the deep understanding of indigenous Australian Aboriginal and other ecological wisdom. John Croft, co-founder of the Gaia Foundation of Western Australia, will use experiential exercises to access participants' inner Dragon's lair, the true source of power, and show how holistic living systems-theory can be applied to any project you wish to undertake.

people07101001Finally, I particularly recommend Healing Through Art – a two week training, July 30 – August 12, as it will be the wonderful Karin Werner's last workshop before retirement. Making Visible and Becoming Visible looks at life as a work of art, where we can strengthen our capacity to form new patterns in life, transform old ones and accept and appreciate our efforts to live life as creators. For both budding and accomplished artists, tuition and support is given in painting, drawing and sculpting playfully and deeply, and to connect the arts with self, nature and inner work. The course is non-residential and takes place at the Moray Art Centre at The Park.

history24081001As I reflect on the variety of programmes the Foundation offers and the wide spectrum of ages and nationalities who participate, I can't help but think about Eileen, Peter and Dorothy living in a 30×9 foot caravan growing 52 types of vegetables, 21 sorts of fruit and 42 different herbs through their communication with the interconnected natural systems around them. How amazing it is that they unknowingly birthed a community which has, in turn, birthed so many other amazing initiatives. With this as our model, how can any of us doubt our ability to influence global change?

Everyone at Findhorn is grateful for your continued partnership and support and for all the benefits of extended family. We are truly a community of spirit. And to celebrate this we'd like to share with you our Spring 2011 Newsletter. Enjoy!

With love and laughter.

Yvonne Cuneo
For the Communications Team


25 May 2011
» LEAPing into the Foundation
New apprentices to love in action
» Chicken Tractor!
In Cullerne Garden
» A New Sign in The Park
A beautiful new sign to help visitors find their way around the Park
» Where's our energy coming from?
An evening with environmental journalist George Monbiot
We'd love to hear from you. Please email us at enquiries+2011-05-25@findhorn.org to send your comments and feedback. To unsubscribe or manage your subscriptions to emails from us, please see the link at the end of this message.
Findhorn Foundation, The Park, Findhorn, Morayshire, Scotland, IV36 3TZ Copyright and Credits



"Whatever is rightly done, however humble, is noble!"


Objet : "Whatever is rightly done, however humble, is noble!"

Whatever is rightly done, however humble, is noble!  A personal story...  As a young graduate engineer, nearly two decades ago, I met a charming man who had been the Chief Executive of Rolls-Royce. I had the pleasure of working with him on some global aviation projects with British, European, Canadian and American aerospace companies.  This distinguished Englishman was extremely bright, very knowledgeable and highly eccentric! Very English qualities those! He would do things carefully and methodically without making mistakes, especially where it mattered. Otherwise, if one were to watch him pour tea followed by a teaspoon of sugar, most of it was out of the cup, on the table and then on the floor!  If he would spot a mistake in his personal communication, he would always revert back and clean it off, and then proceed further. He would apologise profusely for any small mistake in handling human relationships and feelings especially in his written communication, which was always immaculate.  When we would write a message either to our own team of engineers or to any of the major aerospace groups at CEO level or in-between, he would always, always sit down, take out a fountain pen, and hand-write his message before entering it on to the computer screen. He would always begin, "Dear ...., start off on a personal note, move on to the subject matter and end the message with a heartfelt comment and a personal touch."  I once said to him, your emails and letters are like Monet paintings. We ought to frame them and hang them up on walls at the National Gallery! The letters were exquisite not only for their language but also for their personal touch and layout.  I asked him, "What is the genesis of this marvellous quality?" He said: "Quidvis Recte Factum Quamvis Humile Praeclarum!" in Latin.  Then, nonchalantly, he said, "Translate it!"  O God! Me and my big mouth. It was not possible to come out of this one easily. So mimicking his quality, I sat down slowly. I said,
DK Matai27 mai 09:09
Whatever is rightly done, however humble, is noble!

A personal story...

As a young graduate engineer, nearly two decades ago, I met a charming man who had been the Chief Executive of Rolls-Royce. I had the pleasure of working with him on some global aviation projects with British, European, Canadian and American aerospace companies.

This distinguished Englishman was extremely bright, very knowledgeable and highly eccentric! Very English qualities those! He would do things carefully and methodically without making mistakes, especially where it mattered. Otherwise, if one were to watch him pour tea followed by a teaspoon of sugar, most of it was out of the cup, on the table and then on the floor!

If he would spot a mistake in his personal communication, he would always revert back and clean it off, and then proceed further. He would apologise profusely for any small mistake in handling human relationships and feelings especially in his written communication, which was always immaculate.

When we would write a message either to our own team of engineers or to any of the major aerospace groups at CEO level or in-between, he would always, always sit down, take out a fountain pen, and hand-write his message before entering it on to the computer screen. He would always begin, "Dear ...., start off on a personal note, move on to the subject matter and end the message with a heartfelt comment and a personal touch."

I once said to him, your emails and letters are like Monet paintings. We ought to frame them and hang them up on walls at the National Gallery! The letters were exquisite not only for their language but also for their personal touch and layout.

I asked him, "What is the genesis of this marvellous quality?" He said: "Quidvis Recte Factum Quamvis Humile Praeclarum!" in Latin.

Then, nonchalantly, he said, "Translate it!"

O God! Me and my big mouth. It was not possible to come out of this one easily. So mimicking his quality, I sat down slowly. I said, "Give me a minute!" I took out a pen and paper and wrote the Latin words on the left and English words on the right. I thought "Praeclarum" is "very clear" and "Humile" is Humble. "Factum" is "act" and "Recte" is "rightly". So, I said: "Very clear humility comes from right action!"

He replied, one of the two founders of Rolls-Royce, had this Latin inscription engraved on his fireplace. It means:

"Whatever is rightly done, however humble, is noble!"

[ENDS]


Fwd: il est l'heure ...Fwd: "Révolution espagnole" : et demain la France ?


Objet : [Essenciel] "Révolution espagnole" : et demain la France ?
 

Bonjour les ami(e)s,

D'autres informations en dessous de ce mail sur la révolution espagnole de la part de mon amie Marie-Christine.

Les espagnols indignés sont dans la rue et se réclament de Stéphane Hessel.
La censure française recule devant l'ampleur de ces mouvements
25 000 personnes réunies à Madrid depuis plus d'une semaine, 600 personnes à Huesca chaque soir

Comprendre la révolution espagnole
 
"Révolution espagnole" : et demain la France ?
Vidéo virale : Rejoignez les révolutionnaires espagnols sur YouTube

Comme en Espagne, des gens commencent aussi à se regrouper dans les villes françaises
pour occuper des places, et y camper, afin de demander, et d'organiser dès
maintenant une démocratie réelle.
 
LUNDI 23 MAI :
PARIS : 19h à la Bastille ou à la Concorde
TOULOUSE : Campement permanent Place du Capitole
PERPIGNAN : Campement permanent Place République
NANTES : 16h, Place Royale
GRENOBLE : 20h, Place Victor Hugo
BORDEAUX : 19h, Place de la Comédie
LYON : 19h, Place Bellecour
MONTPELLIER : 18h, à l'esplanade
 
MARDI 24 MAI : 
TOULOUSE : Campement permanent Place du Capitole
PERPIGNAN : Campement permanent Place République
LYON : Campement permanent Place Bellecour
PARIS : 19h à la Bastille
GRENOBLE : 20h, Place Victor Hugo
MONTPELLIER : 18h à l'esplanade
 
MERCREDI 25 MAI :  
TOULOUSE : Campement permanent Place du Capitole
PERPIGNAN : Campement permanent Place République
LYON : Campement permanent Place Bellecour
BAYONNE : 18h, Place de la Mairie + campement
CLERMONT-FERRAND : 14h, Place de Jaude
GRENOBLE : 20h, Place Victor Hugo
MONTLUçON : 14h, Place Piquand
MONTPELLIER : 18h à l'esplanade
PARIS : 19h à la Bastille
RENNES : 19h, Place de la Mairie
 
SAMEDI 28 MAI : 
AMIENS : 15h, Campement devant l'académie
LILLE : 12h, Place de la République
MARSEILLE : 15h, Vieux Port, Campement !
 
DIMANCHE 29 MAI : 
PARIS : 14h, Place de la Bastille grand rassemblement populaire 
on prend la Bastille.
MARSEILLE : 15h, Vieux Port, Campement !
 
Plus d'informations : http://reelledemocratie.com
Vous pouvez aussi contacter Benjamin : 06 01 99 20 10
  
Amicalement

Charles
 
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Écrivain et économiste de 94 ans

Vidéo de la Puerta del sol, le vendredi 20 mai au soir :

http://www.youtube.com/user/soltvtv#p/u/8/gOknFtzmVEI

En live de Madrid : http://www.soltv.tv/soltv2/index.html
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La révolte des indigné-e-s.  
Notes depuis la Plaza Tahrir de Barcelone.

Josep Maria Antentas et Esther Vivas

Il n'y a plus de doutes. Le vent qui a électrisé le monde arabe ces derniers mois, l'esprit des protestations répétées en Grèce, des luttes étudiantes en Grande-Bretagne et en Italie, des mobilisations anti-Sarkozy en France… est arrivé dans l'État espagnol.

Il n'y a plus de place pour le «business as usual». Les confortables routines mercantiles de notre «démocratie de marché» et ses rituels électoraux et médiatiques se sont vus soudainement perturbés par l'irruption imprévue dans la rue et dans l'espace public d'une mobilisation citoyenne. Cette révolte des indigné-e-s inquiète les élites politiques, toujours mal à l'aise quand la population prend au sérieux la démocratie… et décide de la pratiquer pour son propre compte.

Il y a deux ans demi, quand la crise historique a éclaté en septembre 2008, les «maîtres du monde» ont connu un bref moment de panique, alarmés par l'ampleur d'une crise qu'ils n'avaient pas prévue, par l'absence d'instruments théoriques pour la comprendre et par la crainte d'une forte réaction sociale. Sont arrivées alors les proclamations creuses sur la «refondation du capitalisme» et les faux mea culpa qui se sont peu à peu évaporés, dès que le système financier a été sauvé, face à l'absence de toute explosion sociale.

La réaction sociale s'est faite attendre. Depuis l'éclatement de la crise, les résistances sociales sont relativement faibles. Il y a eu un énorme gouffre entre le discrédit du modèle économique actuel et sa traduction sous forme d'action collective. Plusieurs facteurs l'expliquent, en particulier la peur, la résignation face à la situation actuelle, le scepticisme par rapport aux syndicats, l'absence de référents politiques et sociaux et l'influence, parmi les salariés, des valeurs individualistes et consuméristes inculquées en permanence depuis des années par le système. 

La révolte actuelle, cependant, ne part pas de zéro. Des années de travail à petite échelle des réseaux et mouvements alternatifs, d'initiatives de résistances à l'impact bien plus limité ont maintenu la flamme de la contestation pendant cette période difficile. La grève générale du 29 septembre avait ouvert une première brèche, mais la démobilisation ultérieure des directions des syndicats CCOO et UGT et la honteuse signature du Pacte social l'ont refermée en stoppant toute mobilisation syndicale. Avec comme conséquence le discrédit et la perte de tout prestige des syndicats majoritaires aux yeux de la jeunesse combative qui protagonise aujourd'hui les occupations.

Indignés et indignées !

«L'indignation», rendue populaire à travers le pamphlet de Stéphane Hessel, est une des idées-force qui définissent les protestations en cours. C'est la réapparition, sous une autre forme, du «Ya Basta !» («Assez !») lancé par les Zapatistes à l'occasion de leur soulèvement le 1er janvier 1994 dans la première révolte contre le «nouvel ordre mondial» proclamé à l'époque par George Bush père après la Première guerre du Golfe, la disparition de l'URSS et la chute du Mur de Berlin. 

«L'indignation est un commencement. On s'indigne, on se soulève et puis on voit» soulignait Daniel Bensaïd. Peu à peu, on est passé du malaise à l'indignation et de l'indignation à la mobilisation. Nous sommes face à une véritable «indignation mobilisée». Du tremblement de terre de la crise commence à surgir le tsunami de la mobilisation sociale. 

Pour lutter, il ne faut pas seulement du malaise et de l'indignation, il faut également croire dans l'utilité de l'action collective, dans le fait qu'il soit possible de vaincre et que tout n'est pas perdu avant même de commencer. Pendant des années, les mouvements sociaux dans l'État espagnol n'ont connu que des défaites. L'absence de victoires qui démontre l'utilité de la mobilisation sociale et qui augmente les expectatives du possible ont pesé lourdement dans la lente réaction initiative face à la crise.

C'est précisément ici qu'entre l'immense contribution des révolutions dans le monde arabe aux protestations en cours. Elles nous montrent que l'action collective est utile, que, oui, «on peut le faire». Il n'est donc pas étonnant que des ces révolutions, tout comme les victoires moins médiatisées du peuple islandais contre les banquiers et la caste politique, constituent, depuis le début, des références pour les manifestant-e-s et les activistes du mouvement actuel.

Ensemble avec la conviction que «c'est possible», que l'ont peut changer les choses, la perte de la peur, dans un contexte de crise et de difficultés personnelles, est un autre facteur clé. «Sans Peur», c'est exactement l'un des slogans les plus exprimés ces derniers jours. La peur paralyse encore une grande majorité des travailleurs et des secteurs populaires, ce qui amplifie la passivité ou favorise les réactions xénophobes et peu solidaires. Mais la mobilisation du 15 mai et les occupations qui se répandent comme une traînée de poudre constituent un puissant antidote contre la peur.

Le Mouvement du 15 mai et les occupations ont une importante composante générationnelle. Comme à chaque fois qu'éclate un nouveau cycle de luttes, c'est une nouvelle génération militante qui émerge avec force, et la «jeunesse» en tant que telle acquiert visibilité et protagonisme. Mais si cette composante générationnelle est fondamentale, et s'exprime par exemple dans certains mouvements organisés tels que «Juventud Sin Futuro», il faut souligner que la protestation en cours n'est pas un mouvement générationnel. C'est un mouvement de critique du modèle économique actuel et des tentatives de faire payer la crise aux travailleurs dans lequel les jeunes ont un poids important. Le défit est précisément que, comme dans tant d'autres occasions, la protestation de la jeunesse agisse comme un facteur déclenchant et un catalyseur d'un cycle de luttes sociales plus vaste.

L'esprit alterglobaliste est de retour

Le dynamisme, la spontanéité et l'impulsion des protestations actuelles sont les plus fortes depuis l'émergence du mouvement alterglobaliste il y a plus d'une décennie. Né au niveau international en novembre 1999 dans les protestations de Seattle pendant le sommet de l'OMC (bien que ses racines remontent au soulèvement zapatiste au Chiapas en 1994), la vague altermondialiste avait rapidement atteint l'État espagnol. Le référendum pour l'annulation de la dette en mars 2000 (organisé le jour même des élections législatives et qui fut interdit dans plusieurs villes par la Junte Électorale) et la forte participation au contre-sommet de Prague en septembre 2000 contre la Banque mondiale et le FMI furent ses premières batailles, en particulier en Catalogne. Mais son caractère massif et large fut atteint avec les mobilisations contre le sommet de la Banque mondiale à Barcelone les 22 et 24 juin 2001, dont on fêtera sous peu le dixième anniversaire. Dix ans plus tard, nous assistons donc à la naissance d'un mouvement dont l'énergie, l'enthousiasme et la force collective n'a plus été observé depuis lors. Il ne s'agira donc pas d'un anniversaire nostalgique, bien au contraire. Nous allons le fêter avec la naissance d'un nouveau mouvement d'ampleur.

Les assemblées qui se sont tenues ces derniers jours sur la Place de la Catalogne (et, sans aucun doute, dans toutes les occupations qui ont lieu dans le reste de l'État espagnol, à commencer par celle de la Puerta del Sol à Madrid), nous ont offert des moments inoubliables, de cette sorte d'événements qui n'arrivent que peu de fois et qui marquent un avant et un après dans les trajectoires militantes de ceux qui y participent et dans la dynamique des luttes sociales. Le mouvement du 15 mai et les occupations sont d'authentiques «luttes fondatrices» et des symptômes clairs que nous assistons à un changement de cycle et que le vent de la révolte souffle à nouveau. C'est une véritable «génération Tahrir» qui émerge, comme l'a fait avant elle la «génération Seattle» ou la «génération Genova».

A mesure que l'impulsion du mouvement «alterglobaliste» a parcouru la planète, pourchassant les sommets officiels à Washington, Prague, Québec, Göteborg, Gênes ou Barcelone, des milliers de personnes se sont identifiées à ces protestations et une grande quantité de collectifs de par la monde ont eu la sensation de faire partie d'un même mouvement commun, d'un même «peuple», le «peuple de Seattle» ou de «Gênes , de partager des objectifs communs et se sentir participant à une même lutte.

Le mouvement actuel s'inspire également de références internationales plus récentes et importantes de luttes et de victoires. Il cherche à se situer dans la constellation de mouvements aussi divers que les révolutions en Egypte et en Tunisie, des victoires en Islande, dans le contexte d'un combat général contre le capitalisme global et les élites politiques à sa solde. A l'intérieur de l'État espagnol, les manifestations du 15 mai, et aujourd'hui les occupations, exemplaires du point de vue de la simultanéité, de la décentralisation et de la coordination, tracent les contours d'une identité partagée et d'une communauté d'appartenance symbolique. 

Le mouvement alterglobaliste a eu en ligne de mire, dans sa phase la plus élevée, les institutions internationales, OMC, BM, FMI et les multinationales. Ensuite, avec le déclenchement de la «guerre globale contre le terrorisme » lancée par Bush junior, la critique de la guerre et de la domination impérialiste ont acquis une forte centralité. Le mouvement actuel, par contre, axe sa critique contre la caste politique nationale, dont la complicité et la servilité face aux pouvoirs économiques ont été plus que jamais mises à nu avec la crise. «Nous ne sommes pas une marchandise aux mains des politiciens et des banquiers» proclamait l'un des principaux slogans du 15 mai. On relie ainsi la critique frontale de la caste politique, de la politique professionnelle, avec la critique, pas toujours bien articulée ou cohérente, du modèle économique actuel et des pouvoirs financiers. «Capitalism ? Game over». 

Vers l'avenir 

L'avenir du mouvement initié le 15 mai est imprévisible. A court terme, le premier défi est de continuer à élargir les occupations en cours, à mettre en marche les villes qui ne sont pas encore touchées et à les maintenir, au moins, jusqu'au dimanche 22 mai. Il n'échappe à personne le fait que les journées du 21, «jour de réflexion» pré-électoral, et du 22, jour des élections, vont être décisifs. Le caractère massif des occupations sera alors fondamental. 

Il est également nécessaire de mettre en avant de nouvelles dates de mobilisation, dans la suite directe de celle du 15 mai, afin de maintenir le rythme. Le défi principal est de préserver la dynamique simultanée d'expansion et de radicalisation de la protestation que nous avons connues ces derniers jours. Et, dans le cas spécifique de la Catalogne , de chercher des synergies entre la radicalité et la soif de changement du système, exprimés le 15 mai et dans les occupations, avec les luttes contre l'austérité, en particulier dans les secteurs de la santé et de l'enseignement. L'occupation de la Plaza Catalunya (rebaptisée «Plaza Tahrir» par les occupant-e-s, NdT) est devenue un point de rencontre, un puissant aimant, attirant de nombreux secteurs animant les luttes les plus dynamiques. Il s'agit d'amplifier son caractère de point de rencontre des résistances et des luttes qui permette de jeter des ponts, de faciliter le dialogue et de propulser avec force les mobilisations à venir. Établir des alliances entre les protestations en cours, entre les activistes non organisés, le syndicalisme alternatif et de combat, le mouvement des voisins, les collectifs de quartiers, tel est le grand défi des prochains jours. 

«La révolution commence ici» chantions nous hier sur la Plaza Catalunya. Au moins, ce qui commence, c'est un nouveau cycle de luttes de masses. Ce qui ne fait pas de doute par contre, c'est que plus de dix ans après l'émergence du mouvement alterglobaliste et deux ans après l'éclatement de la crise, la révolte sociale est de nouveau à l'ordre du jour. 

Josep Maria Antentas est professeur de sociologie à l'Universitat Autónoma de Barcelona (UAB). Esther Vivas participe au Centre d'études sur les mouvements sociaux (CEMS) de l'Universitat Pompeu Fabra (UPF). Tous deux sont membres de la Gauche Anticapitaliste (Izquierda Anticapitalista – Revolta Global, en Catalogne) et auteurs de «{Resistencias Globales. De Seattle a la Crisis de Wall Street}» (Editorial Popular, 2009) et participent à l'occupation de la Plaza Catalunya de Barcelone.

Plus d'informations : http://esthervivas.wordpress.com/francais


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