vendredi 7 janvier 2011

Fwd: discours d'une jeune fille inspirée : Exigez un cadre qui vous fournira des capacités intellectuelles qui vous permettront de développer votre esprit plutôt que de le diriger.


Objet : discours d'une jeune fille inspirée

Ci-dessous, le discours prononcé le 25 juin 2010 par une première élève du lycée de Coxsackie-Athène aux US, lors de la remise des diplômes.
Des paroles très inspirantes d'une jeune fille qui, malgré le bourrage de crâne matérialiste du système éducatif a su cultiver une vision critique et lucide de la réalité.
Ces jeunes qui parviennent à rester debout malgré le rouleau compresseur de la pensée unique, sont un grand espoir d'éveil pour l'humanité.
Souhaitons que  2011 en voit fleurir de plus en plus.
Belle année à tous, dans la clarté et la paix
MCK
 

Discours d' Erica Goldson :

« Ici je me tiens...

L'histoire d'un jeune, mais sérieux étudiant en Zen raconte que, s'approchant de son professeur, il demanda au Maître, "Si je travaillais très dur et avec assiduité, combien de temps me faudrait-il pour trouver le Zen ?" Le Maître y réfléchit, puis répondit, "Dix ans…" L'étudiant dit ensuite, "Mais si je travaille très, très dur, et si je m'applique vraiment à apprendre vite — Combien de temps dans ce cas ?" Le Maître répondit, "Eh bien, vingt ans." "Mais, si vraiment, vraiment j'y travaille, combien de temps dans ce cas ?" demanda l'étudiant. "Trente ans," répondit le Maître. "Mais, je ne comprends pas," dit l'étudiant déçu. "A chaque fois que je dis que je travaillerais plus dur, vous dites que ça me prendra plus longtemps. Pourquoi dites-vous cela ?" Le Maître répondit, "Quand un oeil regarde l'objectif, un oeil seulement regarde le chemin."

Tel est le dilemme que j'ai rencontré dans le système éducatif américain. Nous sommes tellement concentrés sur un objectif, que ce soit de réussir un examen, ou être diplômé premier de la classe. Cependant, de cette manière, nous n'apprenons pas réellement. Nous faisons tout ce qu'il faut pour atteindre notre objectif initial.

Certains d'entre vous pensent peut-être, "Eh bien, si vous réussissez un examen, ou êtes meilleur de la classe, n'avez-vous pas appris quelque chose ? Eh bien, oui, vous avez appris quelque chose, mais pas tout ce que vous auriez pu apprendre. Peut-être n'avez-vous fait qu'apprendre comment mémoriser des noms, lieux et dates pour plus tard les oublier afin de libérer votre esprit en vue du prochain examen. L'école n'est pas du tout ce qu'elle pourrait être. À l'heure actuelle, c'est un endroit où la plupart des gens déterminent que leur objectif est d'en sortir dès que possible.

J'atteins maintenant cet objectif. Je suis diplômée. Je devrais considérer cela comme une expérience positive, surtout en tant que première de ma classe. Toutefois, avec le recul, je ne peux pas dire que je suis plus intelligente que mes pairs. Je peux attester que je suis seulement la meilleure à faire ce que l'on me dit et à travailler dans le système. Pourtant, me voilà ici, et je suis censée être fière d'avoir accompli cette période d'endoctrinement. Je partirai à l'automne pour passer à la prochaine phase que l'on attend de moi, afin d'obtenir un document papier qui certifie que je suis capable de travailler. Mais je le conteste car je suis un être humain, un penseur, un aventurier – pas un travailleur. Un travailleur est quelqu'un qui est prisonnier de la répétition – un esclave du système mis en place avant lui. Mais maintenant, j'ai réussi à démontrer que j'étais le meilleure esclave. J'ai fait ce qu'on m'a dit jusqu'à l'extrême. Tandis que les autres s'asseyaient en classe et gribouillaient pour devenir plus tard de grands artistes, je m'asseyais en classe pour prendre des notes et devenir une grande passeuse d'examens. Tandis que les autres venaient en classe sans avoir fait leurs devoirs car ils lisaient quelque chose qui les intéressait, je ne manquais jamais un travail. Tandis que les autres créaient de la musique et écrivaient des paroles, j'ai décidé d'avoir des points supplémentaires, même si je n'en ai jamais eu besoin. Alors, je me demande pourquoi ai-je voulu cette place ? Bien sûr, je l'ai méritée, mais qu'est-ce qui en découlera ? Lorsque je quitterai l'institutionnalisme éducationnel, réussirai-je ou serais-je perdue à jamais ? Je n'ai aucune idée de ce que je veux faire de ma vie ; je n'ai pas de centre d'intérêts car j'ai regardé tous les sujets d'étude sous l'angle du travail, et j'ai excellé dans chaque domaine dans le simple but d'exceller, pas d'apprendre. Et franchement, maintenant j'ai peur.

John Taylor Gatto, un enseignant à la retraite et militant critique de la scolarité obligatoire, affirme : "Nous pourrions favoriser les meilleures qualités de la jeunesse – la curiosité, l'aventure, l'endurance, la surprenante perspicacité, en étant juste plus souple avec le temps, les textes, et les examens, en transformant les enfants en adultes véritablement compétents, et en donnant à chaque élève l'autonomie qu'il ou elle a besoin de temps à autres. Mais nous ne le faisons pas." Entre ces murs en moellon, nous sommes tous censés être les mêmes. Nous sommes forcés de réussir brillamment chaque examen standardisé, et ceux qui s'écartent et voient la lumière sous un angle différent sont sans valeur au système de l'éducation publique, et sont donc considérés avec mépris.

H. L. Mencken a écrit dans The American Mercury en avril 1924 que le but de l'éducation publique n'est pas de "remplir de connaissance les jeunes de l'espèce et d'éveiller leur intelligence. … Rien ne peut s'éloigner davantage de la vérité. Le but … est tout simplement de réduire autant de personnes que possible au même confortable niveau, d'engendrer et de former une population normalisée, de réprimer la dissidence et l'originalité. C'est son but aux Etats-Unis."

Pour illustrer cette idée, cela ne vous perturbe-t-il pas d'entendre parler de "pensée critique." Il y a-t-il réellement une "pensée non-critique ?" Penser, c'est traiter l'information en vue de former une opinion. Mais si nous ne sommes pas critiques lors du traitement de cette information, pensons-nous réellement ? Ou acceptons-nous stupidement d'autres opinions comme des vérités ?

C'est ce qu'il m'arrivait, et s'il n'y avait pas eu la rare apparition dans ma vie en seconde d'un professeur d'anglais avant-gardiste, Donna Bryan, qui m'a permis d'ouvrir mon esprit et de poser des questions avant d'accepter la doctrine des manuels scolaires, j'aurais été condamnée. Je suis maintenant éclairée, mais mon esprit se sent toujours handicapé. Je dois me recycler et constamment me souvenir à quel point cet endroit apparemment sain est vraiment fou.

Et maintenant, me voilà ici dans un monde mené par la peur, un monde supprimant ce qu'il y a d'unique en chacun de nous, un monde où nous pouvons soit accepter l'absurdité inhumaine du corporatisme et matérialisme ou insister sur le changement. Nous ne sommes pas animés dans un système éducatif qui définit clandestinement pour nous des emplois qui pourraient être automatisés, des travaux qui n'ont pas besoin d'être faits, un esclavage sans la ferveur d'aucune réalisation significative. Nous sommes dépourvus de choix dans la vie lorsque l'argent est notre force de motivation. Notre force de motivation doit être la passion, mais nous la perdons dès que nous entrons dans un système qui nous forme, plutôt que de nous inspirer.

Nous sommes plus que des étagères robotiques, conditionnées à recracher les faits qu'on nous enseigne à l'école. Nous sommes tous très spéciaux, chaque humain sur cette planète étant si spécial, ne méritons-nous donc pas tous quelque chose de mieux, de nous servir de nos esprits pour l'innovation, plutôt que la mémorisation, pour la créativité, plutôt que pour des occupations futiles, pour la méditation, plutôt que la stagnation ? Nous ne sommes pas ici pour obtenir un diplôme, puis pour avoir un boulot, pour ainsi pouvoir consommer encore et encore les assoupissements approuvés par l'industrie. Il y a plus, et plus encore.

Le plus triste est que la majorité des élèves n'ont pas l'occasion de réfléchir comme je le faisais. La majorité des élèves sont soumis aux mêmes techniques de lavage de cerveau afin de créer une main-d'oeuvre complaisante travaillant dans l'intérêt de grandes sociétés et du gouvernement secret, et le pire de tout, c'est qu'ils ignorent complètement cela. Je ne pourrais jamais revenir 18 ans en arrière. Je ne peux pas m'enfuir dans un autre pays ayant un système d'éducation destiné à éclairer plutôt que conditionner. Cette partie de ma vie est finie, et je veux m'assurer qu'aucun autre enfant aura son potentiel réprimé par des pouvoirs visant à exploiter et contrôler. Nous sommes des êtres humains. Nous sommes des penseurs, des rêveurs, des explorateurs, des artistes, des écrivains, des ingénieurs. Nous sommes ce que nous voulons être – mais seulement si nous avons un système éducatif qui nous soutient plutôt que de nous maintenir à terre. Un arbre peut grandir, mais seulement si l'on offre à ses racines une base saine.

Pour ceux d'entre vous là-bas qui doivent continuer à vous asseoir derrière des tables de classe et céder aux idéologies autoritaires des instructeurs, ne soyez pas découragé. Vous avez toujours la possibilité de vous lever, de poser des questions, d'être critique, et de créer votre propre point de vue. Exigez un cadre qui vous fournira des capacités intellectuelles qui vous permettront de développer votre esprit plutôt que de le diriger. Exigez d'être intéressé par les cours. Exigez que l'excuse, "Vous devez apprendre cela pour l'examen" n'est pas bonne pour vous. L'éducation est un excellent outil, si elle est correctement utilisée, se concentrant davantage sur l'apprentissage plutôt que sur avoir de bonnes notes.

Pour ceux d'entre vous qui travaillent dans le système que je condamne, je ne veux pas être insultante ; j'ai l'intention de motiver. Vous avez le pouvoir de changer l'incompétence de ce système. Je sais que vous n'êtes pas devenu professeur ou administrateur pour voir vos élèves s'ennuyer.Vous ne pouvez pas accepter l'autorité des conseils d'administration qui vous disent ce qu'il faut enseigner, comment l'enseigner, et que vous serez puni si vous ne vous conformez pas. Notre potentiel est en jeu.

Pour ceux d'entre vous qui quittent désormais cette institution, je dis, n'oubliez pas ce qu'il s'est passé dans ces salles de classe. N'abandonnez pas ceux qui viendront après vous. Nous sommes le nouveau futur et nous n'allons pas laisser cette tradition en place. Nous allons abattre les murs de la corruption pour faire pousser un jardin de connaissance dans toute l'Amérique. Une fois correctement éduqués, nous aurons le pouvoir de faire quoi que ce soit, et surtout, nous n'utiliserons ce pouvoir que pour le bien, car nous serons cultivés et sages. Nous ne prendrons rien pour argent comptant. Nous poserons des questions, et nous exigerons la vérité.

Donc, ici je me tiens. Je ne suis pas ici en tant que meilleure de ma classe par moi-même. J'ai été façonnée par mon environnement, par tous mes pairs qui sont assis là me regardant. Je n'aurais pas pu l'accomplir sans vous tous. C'est vous tous qui avez vraiment fait de moi la personne que je suis aujourd'hui. Vous étiez tous mes concurrents, mais aussi ma colonne vertébrale. Ainsi, nous sommes tous les premiers de la classe.

Je suis maintenant censée dire adieu à cette institution, à ceux qui la maintiennent, et ceux qui sont avec moi et derrière moi, mais j'espère que cet adieu est plutôt un "à bientôt" où nous travaillerons tous ensemble à monter un mouvement pédagogique. Mais d'abord, allons chercher ces morceaux de papiers qui nous disent que nous sommes assez intelligents pour le faire ! »

Source : America via Erica, SOTT.net, trad. NewsOfTomorrow

En vidéo : http://www.veilleurs.info/archives/678

À voir aussi si vous ne l'avez pas encore vu,  le film "Severn, la voix de nos enfants" de Jean-Paul Jaud : http://www.severn-lefilm.com

Severn à l'ONU :  http://www.bioaddict.fr/article/severn-la-voix-de-nos-enfants-le-nouveau-film-de-jean-paul-jaud-a843p1.html

 

 

Les grands défis de la ville du XXIe siècle

Le Conseil de Développement Responsable de l'agglomération de Poitiers, l'Espace Mendès France et la Communauté d'agglomération Grand Poitiers s'associent pour proposer un cycle de conférences-débats sur les grands défis de la ville du XXIe siècle en présence de spécialistes de renom.

Le cycle 2011, consacré à la « Cohésion sociale » ouvre une nouvelle scène d'expression et de débat face aux phénomènes d'exclusion et d'iné- galité dans l'accès aux droits.

Aussi, ces 5 soirées offriront des regards croisés sur les situations, les enjeux et les leviers atten- dus de l'action publique et territoriale dans ce lourd contexte de crise.

JEUDI 27 JANVIER
Quelle place pour les ados dans la société d'aujourd'hui ? Edith Heurgon et Guillaume Macher.
JEUDI 3 FEVRIER
La cohésion sociale face à la crise de l'État social Robert Castel.
JEUDI 24 MARS
Quel accueil pour les migrants ?
Catherine Wihtol de Wenden.
JEUDI 13 OCTOBRE
L'apport des urbanistes
Alain Bourdin.
JEUDI 24 NOVEMBRE
Economie sociale et solidaire, nouveaux indicateurs de richesse, nouveaux emplois... Quelles perspectives ? Quelles alternatives ? Jean-Michel Servet et Dominique Méda.


VENIR À L'HÔTEL DE VILLE :
Les conférences auront lieu dans le Salon d'honneur place du Maréchal Leclerc







UNIVERSITE POPULAIRE ET CITOYENNE : « DE L’ALTERMONDIALISATION A L’ECONOMIE HUMAINE»

 

 

 

UNIVERSITE POPULAIRE ET CITOYENNE

 

 

« DE L'ALTERMONDIALISATION

A L'ECONOMIE HUMAINE»

 

Jeudi 13 janvier 2011 de 14 h à 18 h

 

CNAM Salon d'honneur

2, rue Conté Paris 3ème

(Accès 37 – Entrée au 1er étage – Salle 37-1-50)

 

Entrée libre et gratuite

 

 

 

Présentation détaillée

 

Nombreuses sont les analyses qui ont insisté sur l'impact du nouveau capitalisme instauré depuis les années 1980. Sous son influence, les revendications d'expression et de réalisation personnelles auraient été absorbées dans un égoïsme exacerbé par les difficultés sociales contemporaines et aboutiraient à nier la pertinence de tout engagement public.

Mais ces constats sont contredits par la multiplicité des initiatives citoyennes plaidant pour de nouvelles régulations publiques au niveau local, relayées par des mobilisations collectives qui tentent au-delà de frontières nationales, de réagir contre les violations des droits, la standardisation des cultures et les dégradations de l'environnement. En effet, la mise en œuvre d'activités industrielles par des réseaux et des structures de la société civile a permis l'émergence d'un nouveau mouvement qui a été désigné par le terme d'alter-mondialisation. Ce dernier a fortement remis en cause le projet de « société de marché » synthétisé depuis les années 1980 dans le consensus de Washington mais il s'est aussi insurgé contre des débats économiques et politiques focalisés sur les places respectives du marché et de l'Etat. Il a en outre manifesté le refus d'une simple opposition à la mondialisation et lui a préféré le souci d'un « autre monde », dont la possibilité suppose à la fois de « résister » et de « construire ». Depuis que cette galaxie altermondialiste a été identifiée à travers les rassemblements à forte portée symbolique de Seatle en 1999 puis des Forums sociaux à partir de 2001 son déclin a été annoncé de manière récurrente par les observateurs. Qu'en est-il à la veille du Forum social mondial de 2011 ?

Il s'agit ici à partir d'une recherche approfondie menée par Geoffrey Pleyers pendant plusieurs années et présentée dans son ouvrage « Alterglobalization » de revenir sur l'histoire de l'alter-mondialisation sans la mythifier ni la mépriser afin d'en souligner les avancées et limites ainsi que les tendances actuelles les plus marquantes. L'essoufflement ressenti par beaucoup d'acteurs signifie-t-il une disparition définitive ou renvoie-t-il à des reconfigurations en cours ?

Quelle que soit la réponse apportée à cette question, le passage de l'antimondialisation à l'alter-mondialisation est indissociable d'une inflexion. A la critique antérieure des politiques dominantes s'ajoute la préoccupation de proposer d'autres modèles socio-économiques en actes dans lesquels l'humanité définit ses finalités et dans lesquels il n'y a pas d'autre mesure du progrès économique que le degré d'atteinte de ces objectifs.

Telle est la perspective d'une économie humaine qui suppose donc de remettre l'économie à sa place, c'est-à-dire de la considérer comme un moyen au service de fins qui relèvent d'autres registres. Changement de logique donc, mais changement démocratique parce qu'il peut être opéré à partir d'idées et de pratiques existantes et non à partir d'un modèle abstrait de transformation souhaitée.

Après le bilan de l'alter-mondialisation et en lien avec celui-ci, le séminaire est donc consacré à cette perspective d'économie humaine : sa définition, sa genèse, son développement avec les différentes contributions internationales recensées. Les trois éditeurs de l'ouvrage « The Human Econmy », Keith Hart, Jean-Louis Laville, Antonio David Cattani présentent la démarche générale qui est complétée par l'intervention d'auteurs autour de leur contribution donnée à titre d'exemple des trente-deux rubriques composant l'ensemble du livre.

La thématique de l'économie humaine est en particulier référée à la montée des considérations écologiques, c'est cette articulation qui est approfondie par Geneviève Azam à partir de son ouvrage « Le temps du monde fini » dont une partie importante est consacrée à « retrouver le commun », exigence qui est en outre abordée par Jean-Paul Maréchal et Philippe Golub sous l'angle des « biens publics mondiaux ».

On notera la participation de José Luis Coraggio, professeur d'économie à la Universidad Nacional de General Sarmiento (UNGS) à Buenos Aires (Argentine), de Blandine Destremau, directrice de recherche CNRS, Madeleine Hersent, directrice de l'Agence pour le Développement de l'Economie Locale (ADEL) et d'Isabelle Hillenkamp, chercheure post-doctorante, boursière du Fonds national suisse pour la recherche scientifique.

 

 

B U L L E T I N  D E  P A R T I C I P A T I O N

 

M. MME. MELLE …………………………………………………………………………………………………………

SOCIETE / ASSOCIATION ……………………………………………………………………………………………………

FONCTION …………………………………………………………………………………………………………

TELEPHONE

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ADRESSE MAIL …………………………………………………………………………………………………………

40 FOR THE NEXT 40 Alvin and Heidi Toffler recognized that the pace of environmental change was rapidly accelerating and threatened to overwhelm the relatively slow pace of human response.


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We are in the midst of an accelerating, revolutionary transformation. Change is happening everywhere – in technology, business, government, economics, organizational structures, values and norms – and consequently affects how we live, work and play. As industry and government leaders, we must acknowledge that this change demands new ways of governing and of running our organizations. The ways in which we communicate and interact with each other will be different. The methods through which we gain and process information will be different. The means by which we earn and spend money will be different. Through the culmination of these and other changes, organizations will be radically transformed.
This change is not unexpected. Forty years ago, Alvin and Heidi Toffler recognized that the pace of environmental change was rapidly accelerating and threatened to overwhelm the relatively slow pace of human response. Through Future Shock, the Tofflers persuaded us to consider the future by imagining drivers of change and preparing for a wide range of resulting future environments.
Now as we look towards the next 40 years, we continue to use these time tested methodologies, our founders' legacy to Toffler Associates, for understanding the forces of future change. We focus on the convergence and interdependence of seemingly orthogonal aspects to connect the dots and develop strategies for future success. In this way, we recognize, as the Tofflers did, that preparation is the best defense against the future.
Here is a sampling of 40 drivers of change that – we believe – will shape the future.

Bien cordialement,

Michel SALOFF-COSTE