dimanche 17 avril 2011

Fwd: Le vertige du réel avec Ervin Laszlo - 25 mai - Paris - Inrees



http://www.inrees.com/Conferences/Le-vertige-du-reel-Lazslo/

Le vertige du réel avec Ervin Laszlo

Conférence du célèbre philosophe Ervin Laszlo à l'INREES !


Mercredi 25 Mai 2011 de 19h50 à 22h30

Prix public : 12€
Prix membres INREES : 9€

Réservez dès maintenant !
460 places restantes sur 500 disponibles

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Lieu :
Centre Malesherbes

Grand amphithéâtre
108 boulevard Malesherbes
Paris 75017
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La soirée en deux mots


Quelle est la nature profonde de la réalité ? Quelle relation avons nous avec elle ? Comment savons-nous d'ailleurs ce qu'est la réalité ? Voici des questions philosophiques qui imprègnent aujourd'hui le cœur de nos existences.

Face aux bouleversements scientifiques qui s'enchainent depuis près d'un siècle, nos certitudes n'ont jamais été aussi fragiles. A l'heure où nos modèles culturels, scientifiques et philosophiques sont en profonde mutation, l'INREES vous invite à une réflexion autour du réel avec le philosophe Ervin Laszlo.

En savoir plus sur la conférence


Quelle est la nature profonde de la réalité ? Depuis plus d'un siècle cette question philosophique touche la science de plein fouet. En effet, l'apparition de la physique quantique impose de revoir les fondements même de notre vision du monde. Pourtant, malgré ces mutations en cours, notre idée de la réalité reste bâtie sur le même schéma qu'il y a deux siècles, un modèle mécanique. Car, plus qu'un simple outil de découverte, ce modèle mécanique constitue ce qu'il est convenu d'appeler notre paradigme.

Un paradigme, pour reprendre les mots de David Bohm, ce « n'est pas simplement une théorie scientifique particulière mais tout une méthode de travail, de réflexion, de communication et de perception intellectuelle. » Un paradigme, c'est la base de notre vision du monde. Mais voilà, depuis près d'un siècle, nous sommes donc entrés dans un changement de paradigme. Le processus est long. Il peut prendre encore quelques décennies. Changer de paradigme signifie que nos théories scientifiques sont en train d'évoluer en profondeur, cela implique également que nos perceptions, notre vision des choses, notre façon d'en parler, et sans doute jusqu'à nos comportements en tant qu'êtres humains, vont en être affectés.

L'essence du changement de paradigme qui s'opère aujourd'hui dans notre monde porte sur notre capacité à intégrer le fait que le monde matériel, celui de l'espace, du temps et de la matière, ne constitue pas la réalité fondamentale !

Alors, comment la science fonctionne-t-elle lorsque s'accumulent des « anomalies » — ces faits observés qui pourtant sont « impossibles » selon les modèles scientifiques encore en vigueur ? Sur quoi portent précisément les changements conceptuels que nous allons observer ? A travers le monde, des chercheurs, mais également des penseurs, des philosophes explorent ces questions, et proposent des hypothèses. Parmi eux, le Docteur en philosophie d'origine hongroise Ervin Laszlo a développé une théorie intégrale du tout dans laquelle il développe l'idée d'un univers informé ; un monde dont tous les constituants seraient reliés, connectés. Ervin Laszlo a baptisé ce champ d'information « champ Akashique », reprenant un terme sanskrit désignant, dans la philosophie hindoue, le plus fondamental des cinq éléments.

Biographie des invités

Philosophe
Ervin Laszlo est le fondateur et Président du Club de Budapest. Récipiendaire de quatre doctorats honorifiques ainsi que de nombreux prix et distinctions, dont le prix de la Fondation Goi pour la paix (prix de la Paix, au Japon) et le prix Mandir de la paix 2005, Ervin Laszlo est également fondateur du groupe de recherche sur l'évolution générale. Il a été deux fois nominé pour le prix Nobel de la paix. Il est par ailleurs l'auteur ou le rédacteur de plus de quatre-vingts ouvrages, traduits dans plus de 33 langues. L'un des plus remarqué est Science et Champ Akashique, publié par Ariane en 2005. Il réside actuellement en Toscane. En savoir plus »



Fwd: Cipac/Fédération : Réunion de mobilisation sur le programme Culture de l'Union européenne



 

Appel à mobilisation autour du futur programme Culture de l'Union européenne
 :

Le vendredi 22 avril 2011
de 14h00 à 17h00

à la Maison de l'Europe de Paris
35-37 rue des Francs-Bourgeois 75004 Paris

 

« Le programme Culture : pour une ambition politique et culturelle européenne »


Dans un moment de profondes mutations mondiales, l'Union européenne et ses Etats Membres négocient aujourd'hui les priorités politiques, stratégiques et budgétaires européennes pour les dix années à venir.

 
Le travail autour du programme Culture est d'ores et déjà engagé, par la Commission européenne comme par la société civile. Les premiers retours des négociations indiquent une profonde remise en cause de ce programme. Ainsi, les débats semblent très fortement centrés sur le soutien aux industries culturelles, mettant en arrière plan la nécessité de renforcer la coopération culturelle et artistique.
 
Des démarches sont actuellement en cours, à l'image de la campagne européenne « We are more » initiée par Culture Action Europe, du Manitexto de Ljubjana, de l'appel pris en charge par l'ONDA en faveur du soutien aux arts et la culture, ou encore de la déclaration d'Avignon signées par des personnalités politiques françaises et européennes. 

Pour mieux faire entendre notre voix, il nous semble essentiel de coordonner et de fédérer ces initiatives. En effet, il est déterminant de pouvoir mobiliser de manière large les acteurs artistiques et culturels français et européens autour :


• d'une vision politique européenne ambitieuse


• d'une vision de l'art et de la culture comme constitutive de ce projet de société


• et d'un renforcement du programme comme un des leviers d'action publique devant contribuer aux transformations à venir des sociétés et territoires européens.


 

Pour s'inscrire : merci de contacter Relais Culture Europe par mail
 à mobilisationculture@relais-culture-europe.org
 ou par téléphone au 01 53 40 95 10

 

Vous attendant en grand nombre,
 

 

Culture Action Europe et particulièrement ses membres français :
 

L'Association des Centres Culturels de Rencontre (ACCR),

L'AMI – Centre de développement pour les musiques actuelles,

L'Association Française des Orchestres (AFO),

La Fédération Interrégionale du Livre et la Lecture (FILL),

Musique et santé,

L'Onda - Office National de Diffusion Artistique,

Le Relais Culture Europe,

Le SYNDEAC
 
Ainsi que :

 
Le Forum Européen des Politiques Architecturales (FEPA),

Le Cipac, Fédération des professionnels de l'art contemporain,

Les Rencontres.

En savoir plus : http://www.relais-culture-europe.org/

 

© 2010 Cipac
32, rue Yves Toudic, 75010 Paris, France
tél:01.44.79.10.85 fax:01.44.79.10.86

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Fwd: [EXCLUSIF] DE L’ENVOYEE SPECIALE DE SCIENCES ET AVENIR A FUKUSHIMA : Les fantômes de la zone rouge - Infos - Sciences et Avenir -SFEN VdL




[EXCLUSIF] DE L'ENVOYEE SPECIALE DE SCIENCES ET AVENIR A FUKUSHIMA : Les fantômes de la zone rouge

Quatre villages toujours habités de la zone de confinement, commencent d'être évacués à cause d'une trop grande radioactivité. Pendant ce temps, à Minamisoma, à 25km de la centrale de Fukushima, où s'est rendue notre envoyée spéciale, la vie reprend son cours tout doucement. Certains habitants, qui avaient fui mi-mars, reviennent. Alors que dans la zone d'exclusion (dite « zone rouge »), abandonnée en urgence, l'opération de recherche des cadavres a commencé. Reportage.

  • Le taux de radioactivité mesuré le 8 avril 2011 par un membre de Greenpeace à Namie à environ 40 km de Fukushima  (c) Afp Le taux de radioactivité mesuré le 8 avril 2011 par un membre de Greenpeace à Namie à environ 40 km de Fukushima (c) Afp

    Mercredi 13 avril. C'est mon deuxième séjour dans la « zone de confinement » autour de la centrale nucléaire de Fukushima. Nous arrivons de nuit à Minamisoma. Un hôtel bas de gamme est ouvert. Une chance inespérée dans cette ville située à 25 kilomètres environ de la centrale accidentée. La situation n'a pas beaucoup changé depuis mon dernier passage ici, il y a une dizaine de jours.

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    Toujours cette impression de calme plat... Sur les 70 000 habitants, il n'en resterait que 20 000 selon les chiffres du maire (1). Mais étrangement, il y a davantage de circulation. Mieux, des commerces ont rouvert. On tombe parfois sur un café, un restaurant, une station-service, voire un magasin de vêtements. Chose impensable il y a encore quelques jours. Alors qu'on parle de « deuxième Tchernobyl », les habitants reviennent petit à petit chez eux, à deux pas de ces réacteurs qui effraient le monde entier depuis la catastrophe du 11 mars, ce tremblement de terre suivi d'un tsunami dévastateur puis, dans les jours suivants, de l'explosion des unités nucléaires.

    L'exil ne tient qu'un temps. « Comme tout le monde, je suis partie le 15 mars quand la centrale s'est emballée, raconte Mari, une vendeuse de 28 ans. Mais c'était compliqué de vivre chez ma sœur avec un enfant de deux ans ! J'étais à court d'argent et je ne pouvais pas travailler car personne ne pouvait garder mon fils. » Sa mère est venue la chercher et Mari travaille maintenant avec eux dans la rare supérette encore ouverte de Minamisoma.

    Tant bien que mal, la vie s'organise dans cette ville étalée du Nord-Est du Japon. La rentrée scolaire, qui aurait dû avoir lieu début avril, a été annulée et les hôpitaux sont fermés. Au milieu des stores baissés, je trouve un bar providentiel où un couple me sert un bon café à l'ancienne qu'ils « passent » eux-mêmes depuis une bouilloire en cuivre. Ici, on préfère regarder les matchs de baseball que les journaux télévisés anxiogènes.  Et ça fait du bien !  Cette cité où les habitants sont tenus de vivre calfeutrés chez eux autant que possible reste fantomatique. Les balançoires sont vides et les ados ne jouent plus au foot. Les passants sont des ombres munies d'un simple masque de papier.

    Dans la rue, des haut-parleurs diffusent les dernières nouvelles sur la radioactivité. « L'eau est potable, vous n'avez pas besoin d'acheter d'eau minérale », lance la voix nasillarde. Chacun scrute minutieusement les taux de radioactivité des communes avoisinantes publiés quotidiennement dans le journal. Et tous se rendent régulièrement dans un centre médical où des volontaires protégés par des combinaisons intégrales mesurent leur radioactivité. « Grâce à ces tests, on repère les personnes qui ont reçu des doses importantes de radioactivité, m'explique le responsable du centre. Ca permet surtout de rassurer la population. »

    Je poursuis ma route jusqu'à la « zone rouge », le périmètre d'évacuation des 20 kilomètres instauré autour de la centrale de Fukushima peu après le séisme. Des milliers de personnes ont dû quitter leur maison dans l'urgence absolue, certains sans même prendre de valise. Ici aussi, la situation a quelque peu évolué. Alors que les contrôles étaient inexistants il y a dix jours – on entrait alors facilement dans ce périmètre interdit –, un bus de policiers venus de Tokyo est posté à l'entrée sur la route principale. Les agents contrôlent chaque voiture et demandent à chacun l'objet de sa visite dans la zone rouge. Mais leur rôle est essentiellement dissuasif : la plupart des voitures obtiennent le droit de passer. « Une centaine de personnes rentrent ici chaque jour », estime un policier qui précise qu'il est interdit de sortir des objets de la zone rouge. Pour certains, revenir sur place est vital. Shinichiro vient ainsi nourrir ses chevaux dès qu'il le peut. Il a quitté sa ferme pendant deux semaines après l'évacuation, et cinq de ses chevaux n'y ont pas survécu. Ils gisent encore au milieu des écuries. D'autres viennent voir dans quel état se trouve leur maison, frappée par le séisme ou le tsunami.

    Une opération de recherche des victimes du tsunami a commencé dans la « zone rouge », jusque là inexplorée par les secouristes. Le matin, se rassemblent une vingtaine de volontaires, suite aux appels lancés par la mairie de Minamisoma. La plupart travaillaient dans des entreprises de construction et savent donc manier des pelleteuses, l'outil indispensable pour cette mission macabre. Ils sont bientôt rejoints par 300 policiers munis de pelles et de bâtons. Tous portent des combinaisons intégrales et des masques. Beaucoup sont équipés d'un dosimètre pour mesurer leur niveau de radioactivité et de lunettes couvrantes. Le temps est radieux mais le vent souffle fort. Les hommes s'engagent par groupe et en ligne dans les marécages. Un chef de ligne muni d'un haut-parleur dirige les opérations. La tâche semble impossible, mais l'équipe parvient à extraire des corps chaque jour...

    Lundi 11 avril, le porte-parole du gouvernement a annoncé qu'il allait étendre la zone d'exclusion à quatre nouveaux villages qui concentrent une très forte radioactivité. Une parcelle de Minamisoma sera en outre concernée. « Il n'y a pas beaucoup d'habitants là-bas, mais l'idée est d'empêcher les gens d'entrer dans cette zone radioactive », explique le maire de la ville. A Iitate, commune de 6200 habitants située à une quarantaine de kilomètres de la centrale, on se prépare calmement à cette nouvelle évacuation. Ce matin, une quarantaine de femmes enceintes et de jeunes enfants ont été transportés par un bus affrété par la préfecture. Les autres se préparent à partir par leurs propres moyens. « On reçoit des appels mais les gens ne paniquent pas », assure un employé de la mairie. Il pense qu'il est irréaliste d'espérer évacuer la ville en un mois comme l'annonce le gouvernement. « Les personnes âgées mettront plus de temps à partir. De même pour les fermiers et les entrepreneurs, estime-t-il. Et il faudra peut-être des années avant qu'ils puissent revenir »…

    Marie Linton (envoyée spéciale à Fukushima)
    Sciences et Avenir.fr

    13/04/2011