lundi 23 novembre 2009

ECOVIE, ECOVILLE, ECOVILLAGE Samedi 23 Janvier 2010 et Dimanche 24 Janvier 2010


Chers amis,

Le Club de Budapest France a le plaisir de vous proposer de participer à la septième journée de l'Université Intégrale.

ECOVIE, ECOVILLE, ECOVILLAGE

Samedi 23 Janvier 2010

Forum 104 rue de Vaugirard, 75006 Paris de 8h30 à 17h30.

en collaboration avec Complex'cite , Fondaterra et le soutien de l'Afscet

Dimanche 24 Janvier 2010 "Visionair's Open Space" Gratuit

Journée conçue par Michel Saloff-Coste, avec Esther Dubois. co-animée avec Carine Dartiguepeyrou et Bruno Marion, organisée avec la participation d'André Copin, Bénédicte Fumey, Charlotte de Silguy, membres du comité exécutif du Club de Budapest.

Nous sommes dans une période de transformation économique, sociale et écologique.

Il devient important de développer des solutions pour survivre à court terme sans négliger de construire un futur durable et d'investir sur le long terme.

Comment développer en ville et à la campagne un art de vivre écologique ?

Comment imaginer une nouvelle socialité inclusive et reliée qui soit porteuse de sens ?

Comment associer développement personnel et transformation sociale ?

Comment agir à toutes les échelles territoriales de la plus grande à la plus petite proximité?

Cette journée nous donnera des clés pour impulser le changement de manière active : créative, concrète et enthousiaste !

Les différentes interventions et nos échanges seront l'occasion de réfléchir et d'expérimenter ensemble la façon dont nous pouvons utiliser la pensée intégrale aux niveaux individuel et collectif pour une transformation intérieure et extérieure de nos cadres de références.

L’objectif de la journée est de cristalliser un groupe de recherche d’action pluridisciplinaire qui approfondira cette thématique dans les années avenir et organisera un forum chaque année.

Merci de consulter les vidéos et documents concernant les journées précédentes. Nous vous invitons à vous documenter sur les auteurs/contributeurs afin de participer à la journée avec pertinence.

Blog de l'Université Intégrale : http://www.universite-integrale.org

Programme de la journée

8h30 – 09h00 Accueil

9h00– 10h00 Carine Dartiguepeyrou, Michel Saloff Coste, Bruno Marion et Esther Dubois : Introduction à l'université intégrale et à la journée.

Eclairages prospectifs à partir de l'approche intégrale et systémique

Atelier de préparation à la journée.

10h00 10h30 Bénédicte Fumey : Les bases de l'Ecovie et le Capitalisme Naturel.

10h30 – 11h 00 Justine Caulliez et Etienne Avronsart

Pause Micro exercice de respiration intégral et musique

11h00 – 11h45 Esther Dubois et Marie Francoise Guyonaud: Ecoville

Les recherches actions de Fondaterra, Complex'cité et l'Afscet

Pierre Dommergue le projet eco citoyen Paris Rives Gauche


11h45 –12h15 Michel Saloff Coste : Eco-villages, présentation des recherches internationales du Global Eco-village Network "GEN"

12h00- 14h00 Déjeuner biodynamique.

14h00-15h00 Atelier de cartographie des expertises et talents du groupe, élaboration d'un schéma d'approfondissement terrain sur le sujet et fabrique des recherches actions nécessaires : voyages, mises en situations, etc. Notre objectif est de cristalliser un groupe de recherche action pluridisciplinaire qui approfondira cette thématique dans les années avenir et organisera un forum chaque année.

15h00 – 15h30 Justine Caulliez et Etienne Avronsart

Pause Micro exercice de respiration intégral et musique

15h30 – 16h00 Véronique Bouthegourd : la dynamique territoriale et l’innovation ascendante

16h00 – 16h30 Brian Van Der Horst : Les références sur le sujet dans le contexte anglo-saxon .

16H30 - 17h00 Forum : partages des initiatives et actualités

17h00 – 17h30 Conclusion Débriefing Evaluation

Nous vous proposons de nous retrouver le lendemain, dimanche de 10h à 17H, pour un "open space" afin de poursuivre les échanges de manière conviviale sur des cas concrets avec apport de témoignages d’actions sur le territoire Français à la Visionairs Gallery 14 rue des Carmes 75005 Paris Tel+33(0)142611515 www.visionairsgallery.com Située à proximité du Panthéon, Visionairs Gallery est une toute nouvelle galerie d'art contemporain. Visionairs Gallery est synonyme d'accueil chaleureux et d'intimité. Le lieu surprend, les artistes étonnent. Nous vous invitons à vous munir d'un coussin.

Renseignements pratiques

Lieu et horaires :

23 janvier 2010 de 9h00 à 17h30 – Accueil dès 8h30

Au Forum 104 - 104 rue de Vaugirard – 75006 Paris – Métro : Montparnasse, Duroc ou Saint-Placide

Tarifs :

Particuliers : 150 € (100 € pour une inscription avant le 1 Janvier 2010)

Entreprises : 500 € (300 € pour une inscription avant le 1 Janvier 2010)

Ce montant inclut le déjeuner.

Des bourses sont disponibles pour les étudiants et des prix préférentiels pour les personnes qui ne pourraient pas payer les sommes indiquées. Pour tout renseignement à ce sujet, merci de prendre contact avec nous : universite.integrale@gmail.com. Les recettes des journées servent à couvrir les frais (réservations de salle, nourriture, coûts d’organisation etc.)

Pour vous inscrire :

Envoyez votre règlement par chèque, à l'ordre du "Club de Budapest", accompagné de vos noms, adresse mail et coordonnées postales, à l'adresse suivante : André COPIN, 51 bis Avenue des Boulards 45500 GIEN

En parallèle, envoyez un mail de confirmation d'inscription avec votre courte biographie et motivations (15 lignes max) avec une photo à : universite.integrale@gmail.com afin d'être référencé(e) sur le blog de l'Université Intégrale : http://www.universite-integrale.org

Bien cordialement,

Le Club de Budapest France

contact@clubdebudapest.org

http://clubdebudapest.org

Si vous ne souhaitez plus recevoir nos actualités, merci de nous envoyer un mail avec la mention "désinscription".

Fwd: Première séance séminaire ETOS-CERSES



Bonjour,
 
La première séance du séminaire "Ethique et politique de la coexistence dans la société de l'information. Eléments pour une écologie sociale" organisé par le groupe de recherche "Ethique, Technologies, Organisations, Société" (ETOS) en collaboration avec le Centre de recherche "Sens, Ethique, Société" (UMR 8137, CNRS - Université de Paris Descartes) aura lieu ce jeudi 26 novembre 2009 de 16h à 18h à l'Institut TELECOM (amphi Jade, 46, rue Barrault, 75013, Paris. Métro : Corvisart) : www.institut-telecom.fr
 
Vous trouverez ci-joint l'ensemble du programme.
 
En vous remerciant de votre attention.
 
Cordialement à vous,
 
Pierre-Antoine Chardel
06.86.85.38.63.

Xerfi Previsis N° 149 - Novembre 2009 - Grand Emprunt : l'absence de vision stratégique - Laurent Faibis


http://www.previsis.fr/Accueil-Xerfi Previsis N149_NOVEMBRE_2009.htm









Ricardo Petrella « Humanité et biens communs » - l'Humanite


Ricardo Petrella « Humanité et biens communs »

Ricardo Petrella est président de l'Institut européen de recherche sur la politique de l'eau (IERPE), Bruxelles.
Peut-on parler de citoyenneté dans la mondialisation actuelle  ?
Ricardo Petrella. S'il est vrai qu'il y a un problème de sécurité et de bien-être mondial, il faut que nous inventions cette communauté mondiale de citoyens. De là vient l'idée de la reconnaissance de l'humanité en tant que sujet juridique, politique, et d'avoir des réponses à l'échelle mondiale. Les États offrent désormais un cadre trop étroit. Les Nations unies ont démontré qu'elles étaient génétiquement liées aux États, elles ne peuvent pas produire de vision, de stratégie des actions mondiales. Cette humanité, il nous faut donc l'organiser. Je propose qu'on passe de l'Organisation des Nations unies à l'Organisation mondiale de l'humanité. Le concept difficile de citoyenneté mondiale est de dire que l'ensemble des pays est confronté à la nécessité de la construction d'une meilleure société à l'échelle de la planète. Nous devons donc entrer dans une génération de biens communs mondiaux. Si nous restons dans une logique de « patrimonialisation » au stade national des ressources naturelles et des ressources non matérielles, nous serions face à une grande contradiction historique qui ne fera qu'accentuer à l'avenir les guerres mondiales autour des ressources indispensables pour la sécurité de vie et d'existence des différents peuples.
Vous parlez de sécurité planétaire et d'interdépendance entre les peuples, qu'est-ce que cela signifie  ?
Ricardo Petrella. La sécurité planétaire se transforme dans différentes périodes de plus ou moins forte intensité, elle peut être énergétique, alimentaire, militaire ou technologique. Ces formes varient selon la puissance, la force économique ou l'ampleur démographique des pays. L'interdépendance est devenue d'autant plus aiguë que, grâce ou malgré ou hélas  !, certains usages de technologies, je pense à l'armement nucléaire, la sécurité est devenue de toute évidence un problème planétaire. Mais elle est surtout ressentie aujourd'hui au plan de l'existence environnementale. Quarante villes américaines ont de graves problèmes d'approvisionnement en eau, c'est le cas aussi pour 250 villes chinoises de plus de 250 000 habitants… Le problème de l'eau est devenu un problème de sécurité mondiale, comme l'est la crise alimentaire. Ce sont les grands défis de ce XXIe siècle.
Qu'entendez-vous par biens communs à l'échelle de la planète  ?
Ricardo Petrella. Les biens vitaux, essentiels à la vie, l'air, l'eau, le capital bioéthique, les forêts, le soleil, l'énergie, les connaissances doivent être reconnus biens communs mondiaux. Or nous faisons exactement le contraire. En ce moment on s'éloigne de la citoyenneté mondiale lorsqu'on affirme que pour résoudre les émissions de CO2, il faut créer le marché des émissions de CO2. On marchandise et on privatise l'air parce que je peux m'acheter une quantité d'air pollué ou pas. Idem pour l'eau, les forêts et les connaissances. C'est pourquoi le prochain sommet de Copenhague est concrètement un échec. Nous, les « développés », nous ne voulons pas changer le régime de droit de propriété intellectuelle. Si la Chine, l'Inde ou le Brésil décident de produire de nouvelles semences ou d'utiliser des espèces végétales moins consommatrices d'eau, d'énergie, ou encore de mettre au point la liquéfaction du charbon…, ils doivent acheter nos droits de propriété intellectuelle. J'oppose à cette logique le triptyque humanité, citoyenneté et biens communs mondiaux.
L'implication des individus et leurs luttes sont donc indispensables pour faire avancer cette démarche citoyenne…
Ricardo Petrella. C'est évident. Si l'on parle de sécurité et de bien-être et que l'on reconnaît le bien commun essentiel pour la vie de tout le monde cela signifie que moi je reconnais que l'autre est indispensable pour ma propre existence. C'est là le point central et profond de la citoyenneté mondiale. L'autre est unique et universel. Le reconnaître signifie d'abord légitimité, rationalité totale de l'altérité, c'est-à-dire de l'identité diverse et différente. C'est dans la rencontre entre les différentes altérités qu'on peut avoir la volonté de vivre ensemble avec pour objectif la sécurité collective. La paix ne peut pas être l'imposition de la force, elle doit reconnaître l'identité de l'autre, son droit à la vie et sa capacité d'avoir un pouvoir de participation aux décisions relatives au devenir de l'ensemble des êtres humains. C'est ça la paix.
La participation est-elle l'exercice de la citoyenneté  ?
Ricardo Petrella. Oui, en quelque sorte. La citoyenneté se traduit dans la vie quotidienne dans la participation. Ce n'est pas un slogan qui serait commode un dimanche pour discuter. Elle implique des « ingénieries » de vie, par exemple dans un hôpital ou une école où les différentes personnes dans leur diversité peuvent contribuer à faire avancer le vivre ensemble de tous en communauté. Ce n'est pas un hasard si nous ne sommes plus satisfaits de la démocratie représentative, c'est-à-dire du principe de la délégation du pouvoir de décision aux autres. Il est nécessaire d'enrichir la démocratie représentative par des formes de démocratie où les êtres participent, où l'on retrouve la plénitude de la citoyenneté qui nécessairement comprend l'universalité de la reconnaissance de la diversité.
Entretien réalsié par Bernard Duraud
Notre dossier Citoyenneté





Le Figaro - Dossier Réchauffement climatique


http://www.lefigaro.fr/environnement/rechauffement-climatique.php



Michel SALOFF-COSTE
TEL : +33 6 78 72 30 29
skype : michelsaloffcoste
facebook : Michel Saloff Coste