mardi 22 juillet 2008

Chantal Diversy, participante de la 2ème journée de l'Université Intégrale


Pour la gestalt-praticienne que je suis, l'approche intégrale se situe dans la ligne droite des concepts de la Gestalt-Thérapie issus de multiples approches et de ma pratique. Née des travaux de Perls et Goodman dans les années cinquante, dans le climat de contre-culture de l'époque, elle s'inspire notamment de la Gestalt-psychologie, de la psychanalyse, du holisme (tendance dans la nature à former des touts plus grands que la somme de leurs parties grâce à l'évolution créatrice). Mais, elle se caractérise surtout par sa dimension phénoménologique et sa référence à la théorie du champ : l'être humain n'existe que dans le contact avec son environnement. Environnement qui se complexifie de plus en plus et au contact duquel l'individu expérimente des situations auxquelles il doit s'ajuster en permanence en utilisant ses talents singuliers et créatifs.
La gestalt-thérapie en tant qu'analyse du cours de la présence, présence à soi en même temps que présence au monde en perpétuels mouvements, fait partie intégrante de ce bain sociétal qui vise un changement de paradigme. Un grand défi pour notre civilisation dont les premiers soubressauts sont nés, notamment, avec la Gestalt-Thérapie. Défi que chacun d'entre nous, à notre modeste place, tente de relever.
En tant que praticienne de la Gestalt, je suis sensible à toutes les résonances du monde qui m'animent dans ce sens et dont, notamment, les philosophes, chercheurs et scientiques se font également l'écho.