samedi 14 novembre 2009
Comment construire les civilisations du futur ?
Comment construire les civilisations du futur ?
Le travail de Carl Rogers, auteur du livre Le développement de la personne est dans ce contexte très important. Il nous faut créer une nouvelle qualité de dialogue entre nous où chacun puisse s'exprimer dans sa différence avec l'autre. A travers ce processus, qui peut paraître chaotique, hésitant, balbutiant, se construit une connaissance qui fait de chaque difficulté de la vie une occasion d'apprendre et de grandir. Le plomb du quotidien, les échecs et les résistances deviennent l'or du présent, de l'échange et de la transformation.
Comment inventer une université où le processus de connaissance soit basé sur un véritable échange des expériences et des connaissances innovantes ?
Comment inventer de nouveaux espaces politiques qui amènent une participation de chacun dans un véritable dialogue et une transformation personnelle et institutionnelle ?
Je n'ai pas l'impression qu'il y ait des solutions toutes faites. A mesure que nous vivrons notre transformation intérieure, nous inventons chacun, localement et globalement, ensemble, une nouvelle manière d'agir et de se relier. Les nouvelles civilisations restent à inventer mais elles naissent dès maintenant de la qualité d'une multitude d'échanges infinitésimaux. C'est une révolution intime et moléculaire comme les travaux de Michel Foucault, Gilles Deleuze et Félix Guattari le montrent et l'analysent.
Il n'est jamais trop tard pour être optimiste. Quand l'Empire Romain s'est effondré, deux tiers de la population du bassin méditerranéen a disparu et l'écriture et les manuscrits antiques n'ont pu être protégé que dans quelques monastères reculés qui ont vécu en autarcie pendant plusieurs centaines d'années. Il nous a fallu plus de mille ans pour retrouver le niveau de civilisation antérieur ! L'humanité est lente à évoluer mais elle apprend de plus en plus vite. Nous pouvons espérer que la transition à venir fera proportionnellement moins de dégâts collatéraux et sera plus rapide.
Mais si nous ne faisons rien, la disparition de l'humanité est aussi certaine que la disparition actuelle de nombreuses espèces animales et végétales. Nous sommes en face d'un grand virage et ce virage n'est pas mauvais en soi. Au contraire, il peut nous amener à développer des civilisations respectueuses des unes des autres, vivant en harmonie et apportant chacune leur singularité. Nous pouvons redéployer la biodiversité et élaborer une agriculture et une industrie qui feront de la planète un paradis et la base solide pour notre exploration de la galaxie et du cosmos.
Dans le cadre d'un renouvellement de la démocratie au niveau planétaire, la possibilité de tous les êtres humains de communiquer ensemble et d'échanger leurs savoirs multiformes permet de libérer l'innovation et d'inventer ensemble des institutions basées sur de nouvelles cultures, structures, systèmes et management libérant la créativité de chacun.
Comme le dit Théodore Zeldin, « aujourd'hui, de plus en plus de gens, à travers le monde entier, ne sentent pas appréciés à leur juste valeur, pas compris ni écoutés. Il n'y a une grande faim d'encouragement personnel que la société de masse ne peut rassasier. Une immense richesse de talents cachés et inexploités, et pas seulement parmi les personnes désavantagées économiquement. Des méthodes originales doivent être inventées pour révéler ces talents et libérer les gens des stéréotypes qui les amoindrissent. Des institutions d'un genre complètement nouveau doivent être créées de même que la démocratie a inventé de nouvelles institutions il y a quelques siècles pour valoriser l'originalité de chacun. De nouveaux outils sont aujourd'hui disponibles pour rendre cela possible. C'est là que la France pourrait entraîner le monde »[1]. Les voyages dans le monde ont montré à quel point cette citation est juste à trois niveaux :
Premièrement, du fait de la diffusion de l'éducation, il existe une frustration de millions d'êtres dont les talents et la créativité sont écrasés par des structures et des systèmes d'un autre âge.
Deuxièmement, nous avons connu une évolution extraordinaire des recherches en sociologie et en management qui nous permettent d'imaginer des structures et des systèmes infiniment plus fluides et participatifs permettant une co-création collective.
Troisièmement, la France a historiquement montré un véritable talent et un géni singulier dans sa capacité à articuler des échanges entre des points de vue et des cultures les plus diverses. Elle a su proposer au monde, à chacune des grandes évolutions précédentes, des modèles de structures et de systèmes innovants dont la valeur s'est révélée universelle.
Dans les mutations que nous allons traverser, chaque pays doit apporter son talent et son génie et c'est dans ce contexte que la France doit se réinventer pour redevenir l'espace d'innovation, et de dialogue qu'elle a toujours été.
[1] Rapport de la commission Attali, 2008.
La France et le Brésil réitèrent leur conviction que le changement climatique est l’un des défis les plus urgents
Publié le 14-11-09 à 18:07 : | http://www.elysee.fr/accueil/||
Position commune de la France et du Brésil sur le changement climatique | ||
Palais de l'Élysée – Samedi 14 novembre 2009 |
ONU Une fille de 12 ans met une claque aux dirigeants du monde..
Le Colloque Orée : Biodiversité et climat avant et après Copenhague
Le Colloque Orée : Biodiversité et climat avant et après Copenhague - Rencontres d'experts s'est déroulé jeudi 5 novembre après midi avec le soutien de : la Fédération Française des Sociétés d'Assurances; LVMH; La Société des Agriculteurs de France; Veolia Environnement et en partenariat avec : Valeurs Vertes, le magazine du développement durable ; Cyclope , Confrontations Europe et Euractiv.fr Cette après midi de conférence fut l'occasion de faire passer auprès des 200 personnes qui composaient le public, des messages forts : 1. sur le caractère de Janus des évolutions du climat et de la biodiversité, 2. sur les conséquences potentielles d'un échec ou d'un succès de Copenhague, 3. sur les marges de manoeuvre, et les coûts associés.
Hervé LE TREUT, directeur de l'Institut Pierre-Simon Laplace , membre de l'Académie des Sciences et membre du GIEC, explique que le problème climatique constitue un problème d'échelle. Or les échelles temporelles du problème climatique sont mal comprises et donnent souvent lieu à des malentendus. Le climat de la planète, relativement stable depuis dix mille ans, a connu une rupture brutale amorcée avec Voir sa présentation un enjeu d'atténuation (mitigation), afin de limiter l'ampleur des changements climatiques. un enjeu d'adaptation, afin de réduire la vulnérabilité de la planète au changement climatique. L'objectif d'atténuation impose de stabiliser la concentration de l'atmosphère en gaz carbonique. Pour cela, nous n'avons d'autre choix que d'agir dès aujourd'hui en réduisant les émissions globales de CO2 par un facteur quatre. Par ailleurs, l'objectif d'adaptation suppose d'introduire la dimension « climat » dans tous nos choix. Une prise de conscience est donc indispensable, de même que le développement des connaissances et la mise en place de systèmes efficaces de suivi et d'alerte. Christian de PERTHUIS, professeur associé à l'université Paris IX Dauphine, souligne que deux tiers environ des émissions mondiales de gaz à effet de serre proviennent de la façon dont nous produisons et utilisons l'énergie. Un tiers de ces émissions provient du système agro-forestier. Or si la production et l'utilisation d'énergie donnent lieu à la mise en place d'instruments économiques efficaces, nous en sommes encore loin concernant le système agro-forestier. élargir les engagements (aux pays émergents, notamment, avec lesquels un échange ne pourra s'instaurer que si les Etats-Unis commencent par entrer dans le dispositif) ; mettre en place des transferts économiques et financiers, en utilisant la « rente carbone » ; intégrer l'agriculture et la forêt ; intégrer les questions d'adaptation, longtemps reléguées au second plan : il s'agit d'identifier les mécanismes économiques et financiers à mettre en place au niveau international afin de financer des études et des méthodes permettant d'adapter les pays les plus vulnérables au changement climatique. Comme l'explique Paul LEADLEY, directeur du laboratoire d'écologie systémique et évolutive au sein de l'université Paris XI-Orsay, les études cherchant à illustrer l'impact du changement climatique montrent que le taux d'extinction de diverses espèces devrait augmenter de façon considérable au cours des prochaines décennies. Si les facteurs d'extinction sont connus (perte d'habitat, espèces invasives, surexploitation, pollution), le changement climatique pourrait devenir le facteur primordial de perte de biodiversité à l'échelle planétaire. Le taux de perte de biodiversité qui pourrait lui être attribué fait toutefois l'objet de vives controverses au sein de la communauté scientifique et aucun chiffre ne fait consensus sur ce point. la modification du type de végétation et de la composition des systèmes aquatiques, qui peut modifier les flux des gaz à effet de serre ; la variation de la hauteur de la végétation, qui peut modifier les échanges d'eau et de chaleur entre la végétation et l'atmosphère ; l'émission dans l'atmosphère de particules par les êtres vivants et par les activités humaines (par exemple des composés organiques volatils), qui peut modifier la formation des nuages. Un premier exemple de ces effets est fourni par la forêt amazonienne : l'utilisation de forêts primaires pour des cultures intensives ou le pâturage modifie la pluviométrie à l'échelle locale et régionale. Le climat devient ainsi plus sec et plusieurs modèles suggèrent que cette sécheresse, à l'échelle régionale, pourrait induire le dépérissement des forêts, alimentant un cercle vicieux dont le résultat pourrait être la destruction totale de la forêt amazonienne. L'un des rares modèles prenant en compte cet effet prévoit, du fait de la disparition totale des forêts amazoniennes, une modification de la pluviométrie à l'échelle régionale (jusqu'aux Etats-Unis) et, par voie de conséquence, une augmentation sensible de la température de
Philippe CHALMIN, professeur à l'université Paris IX Dauphine, observe que, selon les dernières projections, la population mondiale comptera 9,1 milliards d'individus en 2050 et près de 10 milliards en 2070. Les termes du défi alimentaire mondial sont ainsi posés : nous devons être capables de multiplier par deux la production agricole de
Les leçons de cette conférence ont été tirées avec humour par Les videos des interventions seront disponibles prochainement sur le site Orée , de même que les actes intégraux en français et en anglais. Nous vous tiendrons informés de la mise à disposition de ces fichiers au plus vite. |
Fwd: Investigations - Killing fields: the true cost of Europe's cheap meat - The Ecologist
Objet : Réexp : Investigations - Killing fields: the true cost of Europe's cheap meat - The Ecologistbisesen anglais, petit film très très clair, sur la nourriture du bétail européen...CarolineUne vision globale à couper..... le souffle.... et l'envie de manger de la viande!!!!!
Fwd: Alternative Channel
> Cedric Grine a envoyé un message aux membres de Alternative Channel.
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> Objet : Pleins feux sur l'eco-mobilité !
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> Un petit condensé d'info DD comme on l'aime vient de sortir comme
> chaque semaine dans notre newsletter ! Rendez-vous sur http://www.facebook.com/l/20400;tinyurl.com/yh5tzjj
>
> Cette semaine, c'est le lancement d'http://www.facebook.com/l/20400;eco-mobilite.tv
> qui est à la une. Venez apprendre, voir, échanger et dialoguer sur
> la mobilité durable avec les entreprises, les associations et les
> acteurs du secteur sur cette nouvelle web-tv participative !
>
> Aussi dans cette newsletter, le concours Alternative Channel à
> l'occasion du Festival International du Film d'Environnement. 2
> places pour le film l'Orpailleur, de Marc Barat, à remporter
> facilement ! Répondez simplement à 3 questions ici : http://www.facebook.com/l/20400;tinyurl.com/yhg746p
>
> A découvrir également :
> - Le point de vue de Renault sur l'avenir de la mobilité...
> - Les circuits existants pour le recyclage des cartouches
> d'imprimantes
> - Ce que donne un toast à la planète quand il porté par Greenpeace,
> Spencer Tünick ... et 700 invités
> - Comment récupérer les fruits et légumes pour les populations en
> situation précaires...
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Fwd: Chant de baleines
> Cher Michel,
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> Je suis tombee sur un clip de chant de baleines a bosse absolument
> extraordinaire. C'est tres cosmique et vibratoire, bien sur...
>
> Le son est tellement extraordinaire, c'est dur a croire que ce n'est
> pas mixe ou arrange...c'est un enregistrement a l'etat "brut".
>
> Enjoy!
>
> Leina
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> http://www.magicalislandsounds.com/misclip/WHALE%20TRACK%203%201minuite.mp3
>
>