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Environnement. Énergie : ces vérités qui dérangent|Publié le 04/10/2011 à 06:00
Le contexte. L'enjeu de l'énergie s'avère primordial dans un monde qui souffre de plus en plus de la pollution et du réchauffement climatique. Pourtant l'équation semble insoluble. Les besoins en énergie vont croissant. A ceux qui remettent leur salut entre les mains des énergies renouvelables, les experts préviennent : elles ne combleront pas tous les besoins. Quant au nucléaire : il continue de diviser. Mais pour Jean-Marc Jancovici avec la sortie du nucléaire on se trompe de débat.
Une nouvelle fois, les Terriens vont finir l'année à découvert : depuis le 27 septembre, nous avons consommé l'équivalent des ressources naturelles que peut générer la Terre en un an sans compromettre leur renouvellement nous dit le think tank Global Footprint Network. Autre mauvaise nouvelle. Alors qu'on se prenait pour un bon élève européen en matière d'empreinte carbone, un cabinet indépendant, Carbone4, envoie un pavé dans la marre. Le Français moyen émet toujours plus de gaz à effet de serre (+13% en 20 ans) pour s'équiper, se déplacer, se soigner.
« La lutte contre le réchauffement passera nécessairement par un changement de nos modes de consommation », nous dit Jean-Marc Jancovici (lire ci dessous). Mais comment faire dans un modèle économique basé sur la croissance ?
Espérer dans les énergies renouvelables ?
Les rares pays à ne dépendre ni du nucléaire ni du thermique sont ceux qui ont de fortes ressources en hydraulique. Mais la France, dont 12 % de l'électricité vient déjà de ses barrages, est très proche de son seuil maximal en la matière.
Restent l'éolien et le solaire (moins de 3 % d'électricité française actuelle). Leur principal inconvénient est leur production intermittente. Conséquence : sans nucléaire et avec beaucoup d'éolien, il faudra plus de thermique…
Alors peut-on miser sur un nucléaire sûr ?
L'assemblée générale de l'AIEA (l'Agence internationale de l'énergie atomique) a entériné un plan d'action visant à renforcer la sûreté des quelque 432 centrales dans le monde, invitant notamment les pays à accepter davantage de visites d'experts internationaux, mais sans caractère, ni calendrier contraignants.
La pollution tue
Et à tous ceux qui penseraient que ces questions demeurent un débat d'experts, deux études récentes font froid dans le dos, mais ont le mérite de faire toucher du doigt de façon très concrète les enjeux de la pollution et du réchauffement climatique.
Selon l'OMS (Organisation mondiale de la santé), plus de 2 millions de personnes meurent chaque année dans le monde, du fait de maladies causées par la pollution de l'air.
Les guerres climatiques sont déjà là
Enfin, les guerres climatiques sont bel et bien déjà là nous dit le très sérieux magazine scientifique Nature. Les pays tropicaux, victimes des tempêtes provoquées par le phénomène climatique El Nino, sont deux fois plus susceptibles d'être frappés par des conflits intérieurs que ceux touchés par le phénomène plus humide et moins chaud appelé La Nina, selon cette étude. La famine, doublée, en Somalie, d'une guerre civile, qui frappe la Corne de l'Afrique est un exemple-type des effets des variations du climat. La sécheresse provoque des tensions dans une société déjà fragilisée.
Fabrice Roussel
mercredi 5 octobre 2011
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Fusion froide : une nouvelle source d'énergie ?
Atlantico (http://www.atlantico.fr/decryptage/energie-nucleaire-thermique-reacteur-fusion-froide-144333.html) - le 2 octobre 2011 - Mis à jour le 3 octobre 2011
Un nouveau type de réacteur capable de produire une quantité importante de chaleur a été testé par deux scientifiques italiens. Le premier du genre devrait voir le jour en Grèce d'ici la fin de l'année. La concrétisation de vingt ans de recherche sur une énergie nucléaire propre, "la fusion froide".
Le 14 janvier 2011 à Bologne, deux scientifiques italiens on fait une démonstration publique d'un générateur fondé sur la « Fusion Froide ». Andrea Rossi et Sergio Focardi ont montré à un panel de scientifiques un nouveau type de réacteur l'« E-cat », capable de produire jusqu'à 10 kW d'énergie thermique avec environ 400 Watts de chauffage système.
Cette aventure est la concrétisation de plus de 22 ans de recherches. Le 23 mars 1989, les professeurs Stan Pons de l'Université de l'Utah aux États-Unis et Martin Fleischmann de l'Université de Southampton en Grande-Bretagne avaient annoncé la découverte d'une nouvelle manière de produire de l'énergie nucléaire propre : la « Fusion froide ». Ils avaient fait passer du courant électrique dans une cellule contenant deux électrodes, l'une en platine, et l'autre en palladium. Les deux électrodes plongeaient dans un électrolyte composé principalement d'eau lourde. Ils avaient remarqué qu'il se dégageait plus de chaleur que d'énergie électrique qui était appliquée. Cette découverte avait créé de grands remous dans la communauté scientifique. Après quelques semaines de tentatives diverses pour essayer de reproduire ces résultats, le sujet disparut de la science officielle sous les coups des expérimentateurs qui n'avaient pas réussi leurs expériences, et des théoriciens qui ne pouvaient pas expliquer ces résultats contraires à leurs modèles classiques.
Depuis lors, une petite centaine de chercheurs de par le monde ont continué les recherches. Les résultats se sont améliorés au cours du temps. Il a été montré des dégagements de chaleur anormaux, des transmutations, la production d'hélium. Alors que la grande majorité des expériences ont été réalisées avec du palladium et de l'eau lourde, Rossi et Focardi ont utilisé un système différent, ils ont mis en contact de l'hydrogène gazeux ordinaire sous pression avec une poudre de nickel auquel était associé un catalyseur. Ce nouveau type de réacteur est un progrès important dans l'utilisation de la fusion froide à des fins industrielles.
Les deux scientifiques ne donnent pas tous les détails de leur invention dont le brevet est en cours de dépôt. La théorie expliquant ces réactions n'existe pas encore. Néanmoins, les inventeurs disent que le nickel se transformerait en cuivre au cours de la réaction. Il se produirait également des rayons gamma qui s'arrêteraient une heure après l'arrêt du réacteur. À la suite de la démonstration du mois de janvier à Bologne, d'autres ont eu lieu, en particulier une, avec des scientifiques suédois qui ont confirmé les mesures de production de chaleur.
Rossi est en train de préparer un générateur de 1MW en Grèce qui devrait être opérationnel à la fin de cette année. Cette découverte est capitale aujourd'hui. Si tout ce qui est annoncé se confirme, le monde va vivre très prochainement un très grand changement dans le domaine de la production d'énergie.
Jean-Paul Biberian, ingénieur en Physique Nucléaire et Électronique et maître de conférences de Physique à la Faculté des Sciences de Luminy.__._,_.___NB : Cette liste de diffusion sur le nucléaire est une revue de
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Fwd: Club de Budapest - Infos - google.com - Le Nobel de physique 2011 à trois spécialistes de l'expansion de l'Univers
Le Nobel de physique 2011 à trois spécialistes de l'expansion de l'Univers(AFP) – Il y a 3 heures
STOCKHOLM — Le prix Nobel de physique 2011 a récompensé mardi trois astrophysiciens pour avoir bouleversé la cosmologie avec "la découverte de l'expansion accélérée de l'Univers", un "résultat fou" permis par l'observation d'explosions d'étoiles très lointaines, les supernovae.
Les lauréats, qui ont publié leurs observations révolutionnaires en 1998 dans deux études distinctes, sont Saul Perlmutter, du Supernova Cosmology Project d'une part, et Brian P. Schmidt et Adam G. Riess du High-z Supernova Search Team d'autre part.
Les trois chercheurs étudiaient un type bien précis de supernovae, dites "1a", qui sont créées par l'explosion de très denses résidus d'étoiles.
Ces supernovae émettent une luminosité propre bien connue des astronomes, pouvant atteindre celle d'une galaxie entière, et servent donc d'étalons pour apprécier les distances dans l'univers, ce qui leur vaut le surnom de "chandelles-standard".
A leur grande surprise, en 1998, les trois astrophysiciens ont débusqué dans le cosmos plus d'une cinquantaine de supernovae 1a dont la luminosité était plus faible qu'elle aurait dû.
Leur conclusion, confortée depuis lors par d'autres observations et travaux, est que l'expansion de l'univers va en s'accélérant depuis le Big Bang (voici environ 14 milliards d'années). Pendant près d'un siècle, les scientifiques avaient pourtant pronostiqué exactement le contraire, partant du principe que la force de la gravitation freinait l'expansion de l'univers.
Une conclusion si étonnante que l'Australo-Américain Brian Schmidt, 44 ans, du High-z Supernova Search Team et enseignant à l'Université nationale australienne, peinait lui-même à y croire.
Résultat inattendu
"Adam Riess et moi tentions de comprendre ce résultat fou, on essayait désespérément de trouver ce qui clochait (...) Cela semblait trop fou pour être vrai. Nous étions un peu effrayés", a-t-il raconté à des journalistes qui l'interrogeaient depuis Stockholm via l'internet.
"Nos travaux sur les supernovae, qui visaient initialement à mesurer la décélération de l'expansion de l'univers sous l'effet de la gravité, ont en réalité démontré son accélération", résume Saul Perlmutter sur sa page personnelle de l'Université de Californie à Berkeley.
"Ce résultat inattendu suggère que la majeure partie de l'univers - environ 75% - pourrait être essentiellement constituée d'une énergie jusque-là inconnue, maintenant appelée +énergie sombre+, qui est responsable de l'accélération de son expansion", explique-t-il.
Une énergie "sombre" ou "noire" qui gouvernerait la dynamique de l'univers depuis quelques milliards d'années. D'après la découverte effectuée par les trois prix Nobel 2011, elle fonctionnerait comme une anti-gravitation, c'est-à-dire une force de répulsion, ce qui a ouvert aux physiciens de nouveaux champs de recherches pour la compréhension du cosmos.
Adam Riess est enseignant à l'Université Johns Hopkins de Baltimore (USA). Les deux membres du High-z Supernova Search Team partagent leur Nobel avec Saul Perlmutter, du Supernova Cosmology Project et professeur à l'Université de Californie à Berkeley.
Les trois hommes doivent recevoir leur prix lors d'une cérémonie officielle à Stockholm le 10 décembre, date anniversaire de la mort d'Alfred Nobel.