L'Inde et les États-Unis refusent toute contrainte inscrite noir sur blanc. La Chine émet quant à elle des réserves. La conférence joue ce samedi les prolongations.
La 17e conférence sur le climat, qui se tient à Durban (Afrique du Sud), n'a pas dérogé à la règle. La réunion, qui devait s'achever vendredi soir, se poursuit ce samedi par une ultime séance marathon de négociation. Faute de temps, la conférence risque d'aboutir sur un échec. Les représentants des 192 pays tentent toutefois de trouver un accord pour répondre à un grand objectif inscrit il y a deux ans à Copenhague : limiter les émissions mondiales de gaz à effet de serre afin d'éviter que la hausse des températures ne dépasse les 2 °C. Un seuil au-delà duquel les scientifiques prévoient des bouleversements importants pour les populations du monde entier.
Depuis l'ouverture de la conférence il y a quinze jours, l'Union européenne souhaite rallier l'ensemble des 192 pays membre de l'ONU à un document qui rendrait contraignantes, à terme, les réductions d'émissions de gaz à effet de serre et prendrait le relais du protocole de Kyoto. Ce dernier serait alors prolongé en attendant la ratification du nouvel accord. Mais plusieurs grands États dont les États-Unis et l'Inde refusent toute idée de contrainte inscrite noir sur blanc, la Chine de son côté soufflant alternativement le chaud et le froid.