Nucléaire : Angela Merkel cède aux écologistes
Le Figaro (http://www.lefigaro.fr/international/2011/05/30/01003-20110530ARTFIG00679-nucleaire-angela-merkel-cede-aux-ecologistes.php) - 30/05/2011
En décidant d'abandonner le nucléaire d'ici 2022, la chancelière allemande entend couper l'herbe sous le pied d'écologistes qui la talonnent dans les sondages et s'ouvrir de nouvelles perspectives de coalition.
Acculée politiquement, Angela Merkel vient de chambouler l'échiquier allemand pour tenter de reprendre la main. Réveillée par le choc de Fukushima, la chancelière revient sur un terrain politique qui lui a réussi dans le passé en décidant un abandon de l'énergie nucléaire d'ici à 2022.
Merkel se moque bien de passer pour une militante de la cause antinucléaire à Paris ou Washington. Il s'agit pour elle de couper l'herbe sous le pied d'écologistes qui la talonnent dangereusement, de s'ouvrir de nouvelles perspectives de coalition pour les législatives de 2013 et d'inverser la tendance après sa série de défaites électorales régionales.
Avec une durée de vie moyenne de 32 ans pour les 17 centrales atomiques allemandes, le projet de Merkel reprend dans les grandes lignes celui échafaudé par l'alliance sociaux-démocrates/Verts de Gerhard Schröder, prévoyant une sortie du nucléaire en 2020.
Poussée par la base de son parti et par les libéraux, Merkel avait décidé en septembre de prolonger la durée de vie des centrales. Mais dès le lendemain de la catastrophe, elle a compris que «Fukushima a tout changé, aussi en Allemagne»… et au sein de son parti conservateur, la CDU. La chancelière estime qu'aucune force politique ne peut lutter contre la peur bleue qu'inspire désormais le nucléaire aux Allemands. Ils sont plus de 80 % à vouloir une sortie aussi rapide que possible de l'atome.
Huit réacteurs arrêtés
Les sept réacteurs les plus anciens, déjà débranchés dans le cadre d'un moratoire, ainsi que celui de Krummel, arrêté en raison de problèmes techniques, resteront hors service. À partir de 2021, seules les trois réacteurs les plus modernes sur dix-sept seront autorisés à fonctionner jusqu'en 2022.
Lundi, Merkel semblait avoir neutralisé les sociaux-démocrates. Le chef du SPD, Sigmar Gabriel, critique certains détails du projet, comme l'idée de conserver l'un des huit réacteurs en veille jusqu'en 2013, pour faire face au risque d'éventuel black-out au cours des trois hivers à venir. Mais son parti laisse déjà entendre qu'il approuvera le projet au Bundestag. Les Verts déplorent que l'arrêt des centrales n'ait pas lieu dès 2017 et le manque d'investissement dans les énergies renouvelables, pour lesquelles ils réclament un plan Marshall. Mais Merkel a levé la principale hypothèque empêchant une éventuelle coalition avec le parti écologiste.
Cependant, sa volte-face trouble ses alliés traditionnels. Les quatre grands exploitants de centrales, E.ON, RWE, EnBW et Vattenfall, sont sonnés par la douche froide. RWE affirme étudier les recours en justice. Le BDI (Fédération des industries allemande) dénonce les risques d'une «aventure énergétique» pour un pays aussi industrialisé. Dieter Zetsche, patron de Daimler, craint les «risques pour l'industrie allemande».
Désormais, Merkel est confrontée au niveau national au même défi que les Verts, arrivés au pouvoir dans le Bade-Wurtemberg : démontrer que l'Allemagne prendra une longueur d'avance en se convertissant à l'économie verte.
Romandie News (http://www.romandie.com/news/n/_L_Allemagne_et_la_Suisse_sortent_du_nucleaire_mais_restent_isolees300520112205.asp)
L'Allemagne et la Suisse sortent du nucléaire, mais restent isolées
BRUXELLES - Les inquiétudes sur la sécurité de l'atome, ravivées par le très grave accident nucléaire au Japon, ont poussé l'Allemagne et la Suisse à abandonner ce mode de production d'électricité, mais la filière nucléaire est loin d'être moribonde en Europe
Le club des nations nucléaires en Europe compte quatorze membres de l'Union européenne: Allemagne (17 réacteurs), Belgique (sept), Bulgarie (deux), France (58), Finlande (quatre), Espagne (huit), Hongrie (quatre), République Tchèque (six), Pays-Bas (un), Roumanie (deux), Slovaquie (quatre), Slovénie (un), Suède (dix) et Royaume-Uni (19), auxquels il convient d'ajouter la Suisse (cinq), l'Ukraine (15) et la Fédération de Russie (32).
La sortie annoncée de l'Allemagne n'est pas une surprise. La décision du gouvernement allemand de fermer ses derniers réacteurs en 2022 confirme un calendrier adopté en 2000.
La décision de la Confédération helvétique est plus surprenante, car la Suisse envisageait la construction de nouveaux réacteurs.
Le choix du nucléaire fait également débat en Belgique, avec une sortie planifiée pour 2025, et en Espagne, avec une fermeture des réacteurs arrivant en fin de parcours.
Mais à Bruxelles comme à Madrid, les dirigeants posent la question des conséquences en termes d'approvisionnement.
En cas de fermeture, il faudra importer de l'énergie probablement de France, donc produite par le secteur nucléaire, a souligné le ministre fédéral de l'Energie, le socialiste Paul Magnette.
L'Allemagne risque de se retrouver avec une politique énergétique très irrégulière, a pour sa part commenté le ministre suédois de l'Environnement Andreas Carlgren, très critique envers la décision de Berlin, car, pour compenser, l'Allemagne va utiliser à plein ses centrales au charbon, qui émettent du CO2.
La Suède a décidé de conserver le nucléaire en tant que source d'énergie et a autorisé la construction de nouveaux réacteurs pour remplacer les anciens.
Six nouveaux réacteurs sont en construction dans l'Union européenne: deux en Bulgarie, un en Finlande, un en France et deux en Slovaquie avec à la clé une capacité de 16,9 GWe.
Et 24 autres réacteurs sont en projet: un aux Pays-Bas, deux en Finlande, deux en République Tchèque, un en France, deux en Lituanie, quatre en Pologne, un en Slovaquie, un en Slovénie, deux en Roumanie et huit au Royaume-Uni.
Les décisions de l'Allemagne et de la Suisse ne semblent pas pour l'instant en mesure de modifier cette donne.
Ce n'est pas le choix de la France, a ainsi affirmé lundi le Premier ministre français François Fillon.
La Slovaquie et de la Slovénie ont également confirmé lundi l'option du nucléaire civil, car elles en sont très dépendantes pour couvrir leurs besoins énergétiques.
D'autant que le Japon n'entend pas renoncer à l'atome et que la Chine se lance avec 34 nouveaux projets dont 26 déjà en voie de réalisation.
Mais les décisions allemande et suisse pourraient peser sur les débats en Italie, où le chef du gouvernement Silvio Berlusconi a été contraint de geler ses plans pour un retour au nucléaire, abandonné en 1987.
De même, la Pologne, qui envisage la mise en service de sa première centrale nucléaire en 2020, devrait réexaminer ses projets après la décision allemande, a déclaré lundi le ministre polonais de l'Economie, Waldemar Pawlak.
Les écologistes et les socialistes au Parlement européen veulent croire à une accélération du processus de sortie du nucléaire.
Mais la Commission européenne douche ces espoirs. 30% de l'électricité dans l'Union européenne est produite par le nucléaire, a récemment rappelé le commissaire à l'Energie Günther Oettinger.
Greenpeace est convaincue que les énergies renouvelables, surtout le solaire et l'éolien, sont en mesure de prendre le relais et de couvrir 68% des besoins en électricité de l'UE dès 2030 et 99,5% en 2050.
Mais pour cela, il faut que le nucléaire perde son accès prioritaire aux réseaux acheminant l'électricité et il faut que les Etats de l'UE consentent d'énormes investissements. La Commission les a chiffrés à 140 milliards d'ici à 2020 pour développer les seuls réseaux de lignes à haute tension.
L'énergie nucléaire est une réalité et ce sera le cas pendant un certain temps, a confié la commissaire chargée du Climat, Connie Hedegaard, résumant le sentiment dominant au sein de l'UE.
(©AFP / 30 mai 2011)
Fin du nucléaire en Allemagne : la France ne change pas de cap
Le Parisien (http://www.leparisien.fr/societe/fin-du-nucleaire-en-allemagne-la-france-ne-change-pas-de-cap-30-05-2011-1473264.php) - 30.05.2011
Saluée par les écologistes, accueillie avec une extrême prudence par Areva et le Medef : la décision de l'Allemagne d'abandonner le nucléaire d'ici à 2022 provoque le débat en France ce lundi. L'UMP s'élève contre une sortie du nucléaire en France, rappelant que 85% de l'électricité en dépend, contre un quart en Allemagne. Le PS reste également très prudent, tout en se prononçant pour le développement d'énergies renouvelables et alternatives.
François Fillon a affirmé lundi à Strasbourg que la France «respectait la décision allemande» de renoncer au nucléaire, mais que cela ne l'amenait pas à revenir sur son propre «choix», Paris jugeant que cette énergie constitue une «solution d'avenir». «Nous pensons que l'énergie nucléaire est une solution d'avenir, notamment par rapport aux engagements que nous avons pris (...) sur la question des rejets de gaz dans l'atmosphère», a-t-il poursuivi.
Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a lui estimé que la France ne pouvait se «passer de l'énergie nucléaire» dans les décennies qui viennent.
Interrogée sur Europe 1, la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, Cécile Duflot, souhaite que Paris prenne le même chemin que Berlin. «Evidemment que ça nécessite plus d'efforts, mais c'est tout à fait possible. On est tellement en retard pour les énergies renouvelables en France, qu'on a une marge de progression considérable.» «Il faut sortir de cette intoxication mentale qui nous fait croire qu'il n y a pas d'autre énergie que le nucléaire», a-t-elle ajouté, estimant que «ce qu'il faut, c'est prendre cette décision. L'Allemagne et la Suisse montrent tout à fait qu'on peut faire sans le nucléaire».
Daniel Cohn-Bendit, qui juge que la décision allemande était «une chose annoncée et évidente», plaide pour «un grand débat sur le nucléaire en France». «Je suis absolument persuadé que la réflexion sur le nucléaire en France est sous-développée», souligne le député européen Europe Ecologie-Les Verts. «Il y a toujours un risque non maitrisable et économiquement, le nucléaire n'est pas soutenable et durable», affirme-t-il. «C'est d'ailleurs l'une des grandes négociations qu'il y aura entre les écologistes et le PS pour 2012», prévient Cohn-Bendit.
Benoît Hamon, porte-parole du PS, plaide lui pour que la question soit tranchée par un «arbitrage du peuple français» au moment de l'élection présidentielle. «Maintenant la France n'est pas dans la situation de l'Allemagne», nuance-t-il. Pour la France, il s'agit donc selon lui de «rattraper le retard» pris sur l'Allemagne dans le «développement d'un mix en matière d'énergies renouvelables».
Le numéro 2 du PS, Harlem Désir interrogé sur Canal+ pense que «nous aussi, nous devons nous préparer à la sortie progressive du nucléaire. On a été très bon dans le nucléaire, ça a joué un rôle à un moment. Demain, il faut qu'on soit pionnier dans le solaire, dans la géothermie, dans les éoliennes.» Et d'insister : «Personnellement, je pense qu'il faut se préparer à en sortir, même si ce sera long. Raison de plus pour commencer dès maintenant.»
Le secrétaire national du PS à l'international, Jean-Christophe Cambadélis, a déclaré sur RFI «On voit bien que Mme Merkel est extrêmement fragilisée dans sa coalition et qu'elle cherche l'électorat écologiste.»
La présidente du groupe nucléaire français Areva, Anne Lauvergeon, est, elle, sceptique sur la mise en oeuvre de la mesure allemande, qualifiée de «totalement politique». Sur BFM Radio, elle n'exclut pas un retournement de situation : «d'ici 2022, il peut se passer beaucoup de choses», prévient-elle. Elle évoque une incertitude juridique, après que le numéro deux allemand de l'énergie RWE a porté plainte contre la fermeture forcée d'un de ses réacteurs. La fermeture déjà effective de sept réacteurs a, selon elle, «entraîné un renchérissement significatif des coûts de l'électricité en Allemagne, avec des conséquences pour la base industrielle installée».
La présidente du Medef, Laurence Parisot, juge, sur RMC/BFM TV, qu'il s'agit d'une «décision tout à fait majeure», qui risque de poser un «problème de compétitivité» pour l'Union européenne à terme. Elle souligne que les Etats-Unis n'ont pas l'intention de réduire leur production nucléaire et que la Chine est en train de la développer. «Est-ce que l'Allemagne fait ce choix tout en sachant qu'elle va continuer à importer du nucléaire de France ? C'est ce qu'on appelle la théorie du passager clandestin. Est-ce qu'il y a au contraire derrière cela un plan gigantesque d'innovation technologique ?» s'interroge-t-elle.
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, se dit, «pour la France, totalement défavorable». Interrogé sur RTL, il souligne que «la situation de la France et de l'Allemagne vis-à-vis de l'indépendance énergétique n'est pas la même sur le nucléaire. 85% de notre énergie est produite par le nucléaire (...) C'est aujourd'hui un élément majeur de la puissance industrielle de la France».
Nucléaire : le sujet qui divise la gauche
Europe1.fr (http://www.europe1.fr/France/Nucleaire-le-sujet-qui-divise-la-gauche-564793/) - le 30 mai 2011
REACTIONS - La décision de l'Allemagne d'arrêter le nucléaire relance le débat en France.
Quelques heures après l'annonce de l'Allemagne de fermer toutes ses centrales nucléaires d'ici 2022, les réactions se font nombreuses en France. Les écologistes se disent ravis de cette nouvelle et demandent à ce que la France suive l'exemple outre-Rhin. Pour d'autres, cette décision risque de poser des problèmes de compétitivité.
"Pas une surprise". Pour l'écologiste Daniel Cohn-Bendit, la décision de l'Allemagne "était une chose annoncée et évidente". "Il n'y a aucune surprise", a déclaré le député européen. Même si, a-t-il expliqué, "après Fukushima, il y a eu une réflexion du gouvernement allemand sur le nucléaire qui n'était pas soutenable. Il y a eu tout un processus de réflexion qui a permis la décision du gouvernement allemand".
Daniel Cohn-Bendit se dit "absolument persuadé que la réflexion sur le nucléaire en France est sous-développée" et réclame, "dans les semaines et mois à venir, un grand débat sur le nucléaire en France". "Une société moderne doit sortir du nucléaire", a-t-il insisté sur Europe 1.
"C'est tout à fait possible" en France. Sur Europe 1, Cécile Duflot, a dit souhaiter que le même choix soit fait en France. "Evidemment que ça nécessite plus d'efforts, mais c'est tout à fait possible. On est tellement en retard pour les énergies renouvelables en France, qu'on a une marge de progression considérable", a expliqué la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts.
"Il faut sortir de cette intoxication mentale" :
Pour "une sortie du tout nucléaire et du pétrole". Même son de cloche au Parti socialiste. Par la voix de son porte-parole, Benoît Hamon, le PS a plaidé pour un "arbitrage démocratique" proposé aux Français. Le porte-parole du parti a assuré que "les Français doivent pouvoir dire dans quelle voie il faut s'engager". Et il a annoncé que "le PS s'engagera dans une voie qui est celle de la sortie du tout nucléaire et du pétrole".
"Le solaire", la solution de demain. Harlem Désir, numéro 2 du Parti socialiste, a affirmé que, "nous aussi, nous devons nous préparer à la sortie progressive du nucléaire". Car, a-t-il ajouté, "on a été très bon dans le nucléaire, ça a joué un rôle à un moment. Demain, il faut qu'on soit pionnier dans le solaire, dans la géothermie, dans les éoliennes".
Un avis tranché que ne partage pas entièrement toutefois Jérôme Cahuzac, le président socialiste de la commission des Finances à l'Assemblée. Pour lui, "la convergence en la matière avec l'Allemagne n'est pas indispensable. Nous avons une politique énergétique qui a été décidée il y a plusieurs dizaines d'années, tous les gouvernements successifs ont souscrit à cette politique énergétique, je pense qu'il en sera de même à l'avenir même si je crois nécessaire le développement des énergies renouvelables et alternatives".
"Totalement défavorable" à l'arrêt du nucléaire en France. L'avis de Jean-François Copé est extrêmement tranché. Le secrétaire général de l'UMP est "totalement défavorable. La situation de la France et de l'Allemagne vis-à-vis de l'indépendance énergétique n'est pas la même sur le nucléaire. 85% de notre énergie est produite par le nucléaire. (...) C'est aujourd'hui un élément majeur de la puissance industrielle de la France".
"Une décision tout à fait majeure". Pour la présidente du Medef, le choix de l'Allemagne de sortir du nucléaire "est une décision tout à fait majeure, importante pour l'Allemagne mais aussi pour l'Europe entière". Mais Laurence Parisot juge qu'elle risque de poser un "problème de compétitivité" pour l'Union européenne à terme.
"Est-ce que l'Allemagne fait ce choix tout en sachant qu'elle va continuer à importer du nucléaire de France ? C'est ce qu'on appelle la théorie du passager clandestin. Est-ce qu'il y a au contraire derrière cela un plan gigantesque d'innovation technologique ?", s'est-elle interrogée. Pour autant, la patronne du Medef, qui a anticipé une hausse du coût de l'électricité en Allemagne, a estimé que cette décision pouvait constituer "une chance" pour les entreprises industrielles françaises par rapport à leurs concurrentes allemandes.
"Une immense chance pour l'Allemagne". Le député écologiste, François de Rugy, estime que cette décision est une "immense chance pour l'Allemagne, qui est aujourd'hui la première puissance économique mondiale". Il a également jugé que c'est "une perspective intéressante pour la France".
Un choix "totalement politique". Anne Lauvergeon, la présidente du groupe nucléaire Areva, a jugé que "c'est une décision totalement politique. Il n'y a pas eu de référendum, ni d'appel à ce que pensait l'opinion publique, même si les sondages montrent l'émotion des Allemands". Et d'ajouter qu'elle s'attend à "une réaction allemande spécifique".
Quant au caractère "irréversible" de cette mesure, Anne Lauvergeon a fait valoir que "d'ici 2022, il peut se passer beaucoup de choses".__._,_.___.
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mardi 31 mai 2011
Fwd: Sortie allemande du nucléaires : réactions et conséquences... - Infos - GNY / lefigaro.fr -SFEN Vdl
Fwd: Record CO2 emissions in 2010 Bode Ill for Climate- a 4 degree warming scenario anyone?
Join the global meshwork of networks catalyzing the second RenaissanceA message to all members of R2 Global Meshwork
Dear R2 Global MeshworkersI am a positive, constructive kind of person, but sometimes it pays to simply take a hard look at the facts. Record CO2 emissions in 2010 bode ill for climate change- a 4 degree warming scenario is looking like a real possibility. We do not yet know the precise consequences of such a scenario, except that they will be disastrous for most species, and for us.The International Energy Agency has issued new estimates that show greenhouse gas emissions from global energy generation reached record highs in 2010. Energy-related carbon dioxide emissions in 2010 reached 30.6 Gigatonnes (Gt), a 5% jump from the previous record year in 2008. 2009 saw a decline in emissions due to the global economic recession, though that effect now seems short-lived. Noted climate scientist Lord Stern of the London School of Economics said: "These figures indicate that [emissions] are now close to being back on a 'business as usual' path." Perhaps these latest figures will spur action. While dignitaries talk and politicians dither, the planet heats, and we are running out of time to make the changes in our lifestyles and expectations that must happen if we are to prevent more catastrophic climate change.What can we do about this? We need to become more active in applying pressure on the politicians and regulators that have the power to say no to coal, oil and gas. I would love to hear your views and suggestions on what works best in this regard where you are- please let us know.There are also some more upbeat blogs and videos on the R2 Meshwork this week, so come and join us for the latest in what it takes to be a successful social innovator and entrepreneur.Have a wonderful week, and be bold- we need people like you more than ever. Go to your personal page on the meshwork and invite at least two friends to join us in this cause.All the bestRobin and the R2 TeamVisit R2 Global Meshwork at: http://r2meshwork.ning.com/?xg_source=msg_mes_network
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colloque DD-EES au Collège de France 6-7 juin 2011
lundi 30 mai 2011
Fwd: Pourquoi le débat sur le nucléaire a changé de nature - Infos GNY /latribune.fr - SFEN VdL
Source : La Tribune
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110527trib000624955/pourquoi-le-debat-sur-le-nucleaire-a-change-de-nature.html
Le monde d'après :
Pourquoi le débat sur le nucléaire a changé de nature
Source : La Tribune.fr - 27/05/2011 | 20:11 - |
Copyright Reuters
Par Eric Benhamou, éditorialiste à La TribuneUn nouveau front antinucléaire vient de s'ouvrir. Et il devrait se révéler bien plus redoutable pour la filière industrielle que les assauts des associations antinucléaires qui ne cessent d'alerter le monde sur les risques de l'atome. La catastrophe de Fukushima du 11 mars, dont l'ampleur des dégâts a été manifestement sous-estimée par l'opérateur japonais Tepco, a certes ravivé l'inquiétude de l'opinion publique, essentiellement en Europe, à laquelle les États devront répondre par des exigences accrues de sécurité. Mais elle a surtout jeté une lumière crue sur les coûts réels de l'électricité produite par l'énergie nucléaire et instillé le doute sur la compétitivité de cette énergie. Et cette fois-ci, ce ne sont pas les militants écologistes qui l'affirment, mais les industriels de la filière nucléaire eux-mêmes. Aux États-Unis, le débat sur l'intérêt économique du nucléaire est clairement lancé. Thomas O'Malley, le PDG d'Energy Group, l'un des principaux opérateurs d'électricité américain, a même estimé que l'industrie nucléaire « était grillée », car devenue trop chère, pour expliquer sa décision de renoncer à un important projet de centrale nucléaire au profit du gaz.
Dans le sillage du gouvernement allemand qui souhaite sortir du nucléaire d'ici à 2022, le groupe Siemens s'interroge sur son avenir dans cette filière. Rien n'est officiellement décidé. Mais, clairement, le ton n'est plus le même au siège du conglomérat, qui avait rompu son alliance avec Areva, il y a deux ans, pour nouer un accord ambitieux avec le russe Rosatom. Aujourd'hui, ce nouveau partenariat semble bien compromis, tout comme son objectif de « devenir le leader mondial du marché du nucléaire ». Cette semaine, c'est au tour du géant américain General Electric d'anticiper une énergie solaire plus compétitive que l'énergie fossile et nucléaire d'ici à cinq ans.
De fait, et toutes les études concordent sur ce point, le coût d'investissement et/ou de production de l'énergie nucléaire ne cesse d'augmenter avec le temps. C'est même l'une des caractéristiques de l'industrie nucléaire que l'on retrouve nulle part ailleurs : tous les bénéfices de la courbe d'expérience sont neutralisés par la complexification croissante des projets. Le chercheur Arnulf Grubler démontre ainsi, sur l'exemple français, une évolution quasiment linéaire des coûts au kilowatt depuis 1977.
Entre 1977 et 1998, les coûts d'investissement ont été ainsi multipliés par 2,6. Pire, le coût d'investissement de la centrale de Flamanville qui utilise les nouveaux réacteurs EPR (3.500 euros/kW) confirme cette progression linéaire des coûts. Conclusion du chercheur : « L'augmentation des coûts est intrinsèque à ce type de technologie qui se caractérise par une complexité croissante très difficilement gérable et qui vient contrarier les effets a priori positifs de la standardisation et de l'effet d'échelle. » Le professeur d'économie François Lévêque, dans une étude publiée sur le site Energypolicyblog.com, démontre également que les évaluations de coûts progressent au fur et à mesure de la date à laquelle elles sont réalisées. Il est en effet difficile d'imaginer que les coûts décroîtront du fait des nouvelles exigences de sécurité imposées par les États mais également par les assureurs, les agences de notation et les financiers. Chacun réclame en effet de plus en plus de garanties : le préjudice estimé de Fukushima s'élève à plus de 100 milliards de dollars, une facture qui sera très largement supportée par le consommateur japonais. Dans cette trajectoire, les énergies renouvelables gagneront mécaniquement en compétitivité. Reste un problème : l'énergie verte s'accompagne inévitablement d'économies d'énergie, ce qui ne fait pas l'affaire des électriciens.
Eric Benhamou - 27/05/2011, 20:11_
samedi 28 mai 2011
Fwd: Fukushima : 70 000 personnes trop exposées à la radioactivité- Infos - rue89 - SFEN Vdl
Objet : Fukushima : 70 000 personnes trop exposées à la radioactivité- Infos - rue89 - SFEN Vdlhttp://www.rue89.com/planete89/2011/05/27/radioactivite-a-fukushima-encore-70-000-personnes-trop-exposees-206171
Fukushima : 70 000 personnes trop exposées à la radioactivité
Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 27/05/2011 | 19H48Partager:Deux mois et demi après la catastrophe de Fukushima, des dizaines de milliers de Japonais sont exposés à des doses de radioactivité inquiétantes, et une partie de la nourriture (thé et produits de la mer) n'est pas consommable. Quand l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et ses homologues étrangers proposent leur collaboration aux autorités japonaises, ils essuient un « refus poli ». Seuls les Etats-Unis, en raison de leur importante présence militaire, se sont imposés pour relever et cartographier la radioactivité.
Quand Greenpeace a envoyé son Rainbow Warrior sur place, l'association n'a pas été autorisée à pénétrer dans les eaux territoriales japonaises. Elle s'est donc contentée de prélèvements sur la côte et à 22 km au large de la centrale nucléaire accidentée.
Malgré le peu d'information indépendante disponible, des relevés sont supérieurs aux doses limites.
L'eau de mer est gravement contaminée
Sur les algues prélevées par Greenpeace, le niveau de radioactivité (iode et césium) est 50 fois supérieur à la limite autorisée à la consommation. Certes, aucun bateau n'est autorisé à pêcher dans cette zone, mais il est possible que cette pollution se prolonge pendant des années, voire des décennies.
Jamais depuis les débuts du nucléaire civil la contamination de la mer n'a été d'une telle ampleur. Didier Champion, directeur de l'environnement à l'IRSN, commente :
« On ne sait pas comment évolue l'iode radioactif à moyen terme. Il y a aura un impact peut-être jusqu'à 100 km de la centrale. »
D'où vient cette radioactivité ? L'eau, envoyée à grand peine pour refroidir les réacteurs et contaminée par le combustible, a fui en mer, entre le 21 mars et le 7 avril. Il y en avait de telles quantités qu'elle n'a pas pu être contenue dans l'enceinte de la centrale.
Une fois en mer, ces « panaches marins » se dispersent au large au gré des marées, et plus on s'éloigne de la côte, plus la contamination est faible.
Pour Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire à Greenpeace, « les brèches des tranchées de stockage étaient censées avoir été colmatées, mais vu les doses mesurés, il y a probablement eu de nouvelles fuites ». Tepco a d'ailleurs reconnu cette semaine une fuite radioactive de 57 tonnes d'eau.
Des rayonnements émis au-delà de la zone d'évacuation
La centrale n'est plus la cocotte-minute qu'elle fut juste après l'accident, quand Tepco avait le choix entre laisser la pression monter dans les réacteurs et risquer l'explosion ou dégazer volontairement. Ces rejets importants de radioactivité ont terminé leur course dans le sol.
Très peu d'informations proviennent du Japon sur la dispersion atmosphérique, regrette l'IRSN. En revanche, Didier Champion explique :
« Le 15 mars, le vent a soufflé vers la terre, il a plu et des particules d'air radioactif ont contaminé le sol. Ces dépôts radioactifs diffusent des rayonnements gamma, comme un coup de soleil invisible. Sur une journée, ces doses sont très faibles.
Mais l'exposition sur une année correspond à 10 mSv, la dose à partir de laquelle il est souhaitable d'évacuer les populations. »
Justement, pour éviter de devoir évacuer trop de monde, les autorités japonaises ont augmenté le seuil légal, le faisant passer à 20 mSv/ an. Un seuil qui équivaut à celui des travailleurs du nucléaire en France, et qui est jugé criminel par certains experts indépendants. Rappelons qu'en France, la population ne doit pas être exposée à plus de 1 mSv/an.
Selon les estimations de l'IRSN, quelque 70 000 personnes pourront être exposées à des doses de 10 mSv/an et « il serait souhaitable de les évacuer ». Le gouvernement japonais, qui a déjà sur les bras 80 000 sans abris évacués de la zone, se refuse à augmenter l'aire d'évacuation.
Cette carte des dépôts en césium, réalisée le 29 avril à partir des données officielles japonaises, montre que la zone d'évacuation autour de la centrale (30 km depuis le 11 avril, le deuxième cercle sur le plan) est de taille largement insuffisante.
Las, le Japon n'a pas demandé d'aide au G8 de Deauville, et est resté dans le club des pays riches aidant le printemps arabe et l'Afrique démocratique.
Côté aliments, attention au thé et aux champignons
Si la pêche est interdite, Sophia Majnoni de Greenpeace dénonce une « absence de gestion de la contamination marine, car c'est la première fois que ça arrive. Ils essaient de noyer le poisson. » Elle précise :
« Les algues sont consommées et il n'y a pas de campagne de prélèvements sur les coquillages et les crustacés. Le 10 mai, quand on a demandé aux autorités s'il y avait des contrôles de prévus, ils nous ont répondu que non. »
Pour le reste de la chaîne alimentaire, on sait à peu près à quelle vitesse baisse la contamination : l'iode 131 a une demi-vie de huit jours, c'est-à-dire que sa radioactivité baisse de moitié tous les huit jours. Mais pour le césium 137, la demi-vie est de trente ans.
Trois denrées végétales sont encore contaminées par les retombées radioactives datant du mois de mars : les pousses de bambou, les champignons et les feuilles de thé.
Pour le thé, la concentration en césium reste supérieure aux doses limites, y compris dans des feuilles prélevées le 12 mai, et ce jusqu'au sud de Tokyo. Les autorités locales ont suspendu les ventes de thé et demandé le rappel des produits déjà expédiés, assure RFI.
Photo : Habitants du village Kawauchi évacués en bus (Issei Kato/Reuters).
Fwd: Le désert africain, futur fournisseur d'électricité de l'Europe? - Infos - 20minutes.fr - SFEN VdL
Objet : Le désert africain, futur fournisseur d'électricité de l'Europe? - Infos - 20minutes.fr - SFEN VdL
Le désert africain, futur fournisseur d'électricité de l'Europe?
9 commentairesCréé le 27/05/2011 à 14h50 -- Mis à jour le 27/05/2011 à 17h34ENVIRONNEMENT - Plusieurs projets de taille très variables sont dans les tuyaux pour trouver de nouvelles sources d'énergie. Le soleil du désert africain et les énergies marines représentent un beau potentiel pour l'Europe...
Nom de code: Desertec. C'est un des projets d'énergies renouvelables les plus ambitieux au monde. Il s'agit de faire coopérer l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord dans la réalisation de centrales solaires thermiques dans les parties désertiques d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, et d'éoliennes sur la façade nord-ouest de l'Afrique, afin de produire de l'électricité qui serait exportée vers l'Europe, et des systèmes de désalement d'eau. Ce projet pourrait produire jusqu'à 15% des besoins énergétiques européens. Des études ont démontré qu'en utilisant moins de 0,3% de la surface totale des déserts de la région MENA (Moyen-Orient-Afrique du Nord), on peut produire suffisamment d'électricité et d'eau douce pour répondre à l'augmentation des besoins de ces pays et de l'Europe. Soutenue par une vingtaine d'entreprises allemandes, elle pourrait entrer en service progressivement entre 2020 et 2050. La totalité du projet se chiffrerait à 400 milliards d'euros, le transport d'électricité jusqu'à l'Europe représentant la part la plus importante de ce budget.
La France planche sur les énergies marines
Et les autres énergies renouvelables? Même si elles sont beaucoup moins ambitieuses, de nouvelles technologies vont être testées en France ces prochains mois. Une hydrolienne équipée d'une hélice de 10 mètres de diamètre devrait être installée début 2012 au large de l'île d'Ouessant, dans le Fromveur, courant de marée dont la vitesse peut atteindre 9 nœuds (16km/h). Le générateur de cette hydrolienne fournira jusqu'à 500 MW, sauf durant l'étale de basse et de pleine mer où le courant marin diminue très fortement. A terme trois autres machines devraient rejoindre la première dans le cadre du projet de ferme hydrolienne Eusabella.
EDF suit de près l'ensemble des énergies maritimes. Jean-François Astolfi, directeur de la division hydraulique chez EDF, explique que si la part de l'énergie hydraulique devrait rester relativement stable ces prochaines années «il existe d'autres sources. EDF exploite déjà l'usine marémotrice de la Rance, une réussite depuis plus de quarante ans. Mais il y a peu d'endroits en France pour refaire quelque chose d'aussi bien. Le meilleur reste tout de même le littoral de la Manche ou de la mer du Nord. Les hydroliennes représentent, elles, un beau potentiel de développement à travers le monde, car elles délivrent une énergie certes variable mais prédictible donc gérable. En France le nombre de sites est limité, mais nous allons mettre à l'eau un prototype de 2 MW à Paimpol-Bréhat cet été. S'il donne satisfaction nous pourrons poursuivre l'expérience sur un autre site, plus difficile mais plus important. Notre filiale EDF Energies Nouvelles regarde aussi de près l'énergie des vagues. Mais il faut que la grande industrie s'intéresse à ces technologies nouvelles, d'où l'intérêt de ces démonstrateurs.»
L'Ademe souligne de son côté que l'énergie-bois reste un potentiel important pour la fourniture de chaleur, de même que l'incinération des déchets avec valorisation énergétique, et la géothermie profonde dans certaines régions, comme l'Ile-de-France, où elle pourrait représenter 10% du chauffage des bâtiments collectifs.
Mickaël Bosredon
Fwd: « Décarboner » pour se sauver- Infos - GNY / lecercle.lesechos.fr - SFEN VdL
« Décarboner » pour se sauver
26/05/2011 - Les Echos (http://lecercle.lesechos.fr/node/35396)
Proche de Nicolas Hulot, l'ingénieur Jean-Marc Jancovici propose de faire de la décarbonisation de l'économie un « projet de société ». Et vite... Chronique de son livre "Changer le monde, tout un programme" (Calmann Lévy, 18 €).
Jean-Marc Jancovici n'a jamais été tendre avec les écologistes classiques. A l'heure où Nicolas Hulot (avec qui il travaille depuis plusieurs années, notamment en tant que membre du comité de veille écologique de la Fondation Hulot) ferraille dans les primaires d'Europe Ecologie-Les Verts, JMJ a rédigé son programme idéal pour un futur président. Et, comme toujours, cet adepte de la non-langue de bois ne mâche aucun mot.
Polytechnicien et ingénieur des télécoms, spécialiste des questions d'énergie et de climat, dialecticien et débatteur redoutable, il a une obsession : il faut « décarboner » nos sociétés pour les sauver. Parce que le carbone influe négativement sur le climat des prochaines décennies et parce qu'il faut se préparer au déclin inéluctable des énergies fossiles.
« La dépendance aux énergies fossiles est à terme une dépendance mortelle pour la démocratie, écrit-il. Il serait temps de s'en préoccuper un peu plus sérieusement. » Depuis longtemps, Jancovici a compris l'impact des mots et l'efficacité de la vulgarisation. Son « programme » se veut donc précis et pédagogique - même si plusieurs lectures de certains développements sont parfois nécessaires au non-ingénieur pour en capter tout le sens...
Parce que nous faisons face à une contrainte aval (préserver un climat stable) et une contrainte amont (se défaire de la dépendance aux énergies fossiles), Jancovici propose des politiques extrêmement volontaristes. C'est simple : « Pour franchir le mur du carbone, il faut avant tout réduire la demande d'énergie », donc inventer de nouvelles façons d'habiter (le bâtiment consomme 45 % de l'énergie finale en France) et de nous déplacer. Et changer d'énergies...
« Les » nucléaires en option
En ce domaine, selon lui, le seul choix est d'opter pour « les » nucléaires et le renouvelable. En bon provocateur, il affirme que ce qui vient de se passer au Japon « est paradoxalement plutôt une bonne nouvelle pour le nucléaire ». Face aux dégâts gigantesques, en effet, « les conséquences pour la population de la destruction de quelques réacteurs seront marginales dans l'ensemble ». Des positions qui font évidemment hurler les écologistes (et que Nicolas Hulot se garde bien de reprendre à son compte ces temps-ci). Mais le postulat de JMJ est que le nucléaire ne doit pas être plus dangereux qu'une autre installation industrielle majeure placée dans les mêmes conditions. Et il recommande d'accélérer la recherche sur les centrales nucléaires de quatrième génération, censées être plus sûres.
« Tout un programme » ne plaira pas à tout le monde, c'est une évidence. Peu importe : pour Jancovici, « la décarbonisation de l'économie est une affaire d'une telle ampleur qu'elle mérite mille fois le titre de "projet de société" » et il faut s'y attaquer vite. Cet autoproclamé « comptable du carbone » s'est fixé une mission : réconcilier l'environnement et l'économie. « La défense de l'environnement, lance-t-il, doit devenir une préoccupation primordiale de nos sociétés ; et donc de notre économie, non parce qu'il est immoral de le dégrader, mais parce que c'est le patrimoine sur lequel nous fondons notre survie et notre prospérité. »
L'extrait « Bien gérer la sortie de scène du "père Fossile" ne va pas être une mince affaire. [...] Nous n'avons toujours pas pris le bon virage et fonçons avec détermination vers une impasse. Combien de temps allons-nous encore hésiter ? »
FRANÇOIS BOURBOULON
Les Echos__._,_.___
Fwd: [Urban Living Lab Versailles.Saint-Quentin-en-Yvelines] Nouvelle vidéo
Objet : [Urban Living Lab Versailles.Saint-Quentin-en-Yvelines] Nouvelle vidéo
Fondaterra Fetd a publié dans Urban Living Lab Versailles.Saint-Quentin-en-Yvelines.
Fondaterra Fetd 27 mai 17:06
Inauguration d'Urban Living Lab Urban Living Lab Versailles.Saint-Quentin-en-Yvelines : laboratoire des nouveaux usages pour une ville bas carbone et haute qualité de vie.
www.youtube.com
“Felin Uchaf - an Educational Centre for exploring ways of living and working in Creative Partnership, with each other and our Environment.
Felin Uchaf
http://vimeo.com/24093655"Felin Uchaf - an Educational Centre for exploring ways of living and working in Creative Partnership, with each other and our Environment.
The Felin Uchaf Project grew out of a vision to create a place where people and the land on which they worked could nourish each other in body, soul and spirit and to found a Community Enterprise Centre based on a holistic understanding of our spiritual and physical needs.
At Michaelmas 2004 a small group of friends launched an appeal to purchase a neglected parcel of land in the heart of the Llyn Peninsula on Wales's westernmost shores bordering the Irish Sea, and set about manifesting that vision. They began to transform the landscape through planting thousands of trees, reinstating hedgerows and wetland habitats and sculpting new eco buildings out of stone, earth, thatch and timber harvested locally. On what used to be a bare, windswept site there are now a patchwork of small gardens and flowered meadows, a low green haze of young trees and the fruits of many people's labours: paths that lead to secluded roundhouses, to a subterranean hall where stories and songs and the arts are celebrated , to workspaces for the sharing of fine craftsmanship and a community garden for people to cooperatively grow herbs and vegetables in a sustainable, life enhancing way. The Centre has become a valued resource for schools, community groups and volunteers, a place to reconnect with our land ourselves and each other.
There is a great deal of practical work still to do and people of all ages and backgrounds, both local and from all parts of the world come to volunteer, lend a helping hand and participate in the craft and building courses. We hope that when you have looked through our website and seen what a tremendous opportunity this initiative represents for not only the people and land of the peninsula but for Wales and far beyond her borders, that you too will want to get involved.
The Llyn is North Wales' westernmost peninsula, a place of pilgrimage since Celtic Christian times and a coastline of breathtaking natural beauty. From the bouldered, heathered iron age hillforts above the Centre you can compass the whole sweep of the Welsh coastline from Pembrokeshire to the south, northward to Anglesey , eastward to the peaks of Snowdonia and westward across the Irish Sea to the Wicklow Hills. Welsh is the first spoken language amongst most of its small seafaring and agricultural communities and older traditions and wisdoms are reverantly celebrated. It is a fitting setting for such a spirited initiative.
We are funded through gifts and donations from supportive, forward thinking individuals, trusts and grant giving organisations and are begining to generate our own income from running courses, skills workshops, hosting cultural events and through selling our delicious organic-biodynamic produce through a community veg box scheme and the farm shop.
This reportage was done in 2009 by Michał Napierzyński and Marek Kołodziejczyk from www.dobraidea.pl"Involves dobraidea.
LOVE,
Fwd: Findhorn Foundation News - May 2011
Objet : Findhorn Foundation News - May 2011
If you are unable to see the message below, click here to view.
The Universal HeartbeatHello everyone,
The dunes around Findhorn are a sea of gorse-and-broom yellow and the ospreys are back, hovering above Findhorn Bay at low tide. In the month leading to summer (or winter) solstice I continue to feel the interweaving of dramatic global events with the more immediate concerns of my own life. I feel my own beating heart, but at the same time I feel the universal heartbeat uniting us. It is in this spirit of connecting with both your 14,000 individual daily lives and the historic unfolding which affects us, unites us and in which we all play a part, that I send love and light to the Findhorn global family.
After a lively Conscious Medicine conference (see daily conference reports) and a visit from 270 school children in March, the buzz of spring continues. Last week the 20 new chickens in Cullerne laid 95 eggs; we held an enormously successful five-day experience for three people and their carers from L'Arche, a worldwide organisation that creates spiritual community for people with learning disabilities, in our new workshop space, Legacy; and the Foundation's Trustees, joined by a variety of community people, listened to a powerful Peter Caddy talk (circa 1980s) about manifestation and abundance and the benefits of deleting 'if' and 'can't' from our vocabulary.
Since I emailed in March, the new Living Education Apprenticeship Programme has inspired 11 people to join our service departments, the building of the first of three eco-mobiles in Pineridge West for staff housing has begun, the Soillse Co-Housing Project near the barrel houses is underway and there is a wave of enthusiasm for creating new structures of community governance to support all facets of the community moving into the future as one. I look forward to this kind of cooperation also happening on a world scale…
Wherever we are on the planet we are all part of global systems which are unraveling at an interesting rate. As part of the Foundation's commitment to providing experiential and relevant education, the programmes and trainings we offer in July offer practical ways to work with ourselves and the systems in which we live, to co-create a new global system of which we are all proud. Expect a miracle!
The first step might be to join in the wonderfully named The Elusive Obvious, beginning June 2, led by Roger Linden, where you can learn and practise simple, natural ways of easing the mental, emotional and physical strain of living with a false sense of separation.
Whole-Systems Healing for the Self and Much More, July 16, offers deep-systems healing work that has emerged from the systemic and family constellation field. The week will bring insight to any personal, professional, social or family issues, helping to free you from illness or addictive habits and bring movement to all the systems, intimate and planetary, of which you're an integral part.
Also beginning July 16, the fifth annual Findhorn Nonviolent Communication Intensive, a training with Dominic Barter, Kit Miller and Leo Sofer, will explore the changes in relationships that NVC invites, with lovers, friends and colleagues, as well as with the social systems and power structures within which we live. Whether you are new to NVC or are an old hand, the invitation is to experience some creative disorientation and begin to find an inner compass for navigating a world where everyone's needs matter.
Another creative way of working is through The Adventure of Mythodrama – A Foundation Training, July 23-30, with Richard Olivier, Lesley Quilty, Ben Walden and Geoff Mead. Mythodrama works imaginatively, emotionally and physically through a wisdom story – this time, Shakespeare's Henry V – to explore the inspired leader in all of us. Participants will have the opportunity to develop their own story or myth as a teaching tool.
Dragon Dreaming, also July 23-30, uses a living systems way of making our dreams come true, drawing on the long experience of the Australian Gaia Foundation and the deep understanding of indigenous Australian Aboriginal and other ecological wisdom. John Croft, co-founder of the Gaia Foundation of Western Australia, will use experiential exercises to access participants' inner Dragon's lair, the true source of power, and show how holistic living systems-theory can be applied to any project you wish to undertake.
Finally, I particularly recommend Healing Through Art – a two week training, July 30 – August 12, as it will be the wonderful Karin Werner's last workshop before retirement. Making Visible and Becoming Visible looks at life as a work of art, where we can strengthen our capacity to form new patterns in life, transform old ones and accept and appreciate our efforts to live life as creators. For both budding and accomplished artists, tuition and support is given in painting, drawing and sculpting playfully and deeply, and to connect the arts with self, nature and inner work. The course is non-residential and takes place at the Moray Art Centre at The Park.
As I reflect on the variety of programmes the Foundation offers and the wide spectrum of ages and nationalities who participate, I can't help but think about Eileen, Peter and Dorothy living in a 30×9 foot caravan growing 52 types of vegetables, 21 sorts of fruit and 42 different herbs through their communication with the interconnected natural systems around them. How amazing it is that they unknowingly birthed a community which has, in turn, birthed so many other amazing initiatives. With this as our model, how can any of us doubt our ability to influence global change?
Everyone at Findhorn is grateful for your continued partnership and support and for all the benefits of extended family. We are truly a community of spirit. And to celebrate this we'd like to share with you our Spring 2011 Newsletter. Enjoy!
With love and laughter.
Yvonne Cuneo
For the Communications Team25 May 2011
» LEAPing into the Foundation
New apprentices to love in action» Chicken Tractor!
In Cullerne Garden» A New Sign in The Park
A beautiful new sign to help visitors find their way around the Park» Where's our energy coming from?
An evening with environmental journalist George Monbiot
We'd love to hear from you. Please email us at enquiries+2011-05-25@findhorn.org to send your comments and feedback. To unsubscribe or manage your subscriptions to emails from us, please see the link at the end of this message.Findhorn Foundation, The Park, Findhorn, Morayshire, Scotland, IV36 3TZ Copyright and Credits
"Whatever is rightly done, however humble, is noble!"
Objet : "Whatever is rightly done, however humble, is noble!"
DK Matai a publié dans ATCA.
DK Matai 27 mai 09:09 Whatever is rightly done, however humble, is noble!
A personal story...
As a young graduate engineer, nearly two decades ago, I met a charming man who had been the Chief Executive of Rolls-Royce. I had the pleasure of working with him on some global aviation projects with British, European, Canadian and American aerospace companies.
This distinguished Englishman was extremely bright, very knowledgeable and highly eccentric! Very English qualities those! He would do things carefully and methodically without making mistakes, especially where it mattered. Otherwise, if one were to watch him pour tea followed by a teaspoon of sugar, most of it was out of the cup, on the table and then on the floor!
If he would spot a mistake in his personal communication, he would always revert back and clean it off, and then proceed further. He would apologise profusely for any small mistake in handling human relationships and feelings especially in his written communication, which was always immaculate.
When we would write a message either to our own team of engineers or to any of the major aerospace groups at CEO level or in-between, he would always, always sit down, take out a fountain pen, and hand-write his message before entering it on to the computer screen. He would always begin, "Dear ...., start off on a personal note, move on to the subject matter and end the message with a heartfelt comment and a personal touch."
I once said to him, your emails and letters are like Monet paintings. We ought to frame them and hang them up on walls at the National Gallery! The letters were exquisite not only for their language but also for their personal touch and layout.
I asked him, "What is the genesis of this marvellous quality?" He said: "Quidvis Recte Factum Quamvis Humile Praeclarum!" in Latin.
Then, nonchalantly, he said, "Translate it!"
O God! Me and my big mouth. It was not possible to come out of this one easily. So mimicking his quality, I sat down slowly. I said, "Give me a minute!" I took out a pen and paper and wrote the Latin words on the left and English words on the right. I thought "Praeclarum" is "very clear" and "Humile" is Humble. "Factum" is "act" and "Recte" is "rightly". So, I said: "Very clear humility comes from right action!"
He replied, one of the two founders of Rolls-Royce, had this Latin inscription engraved on his fireplace. It means:
"Whatever is rightly done, however humble, is noble!"
[ENDS]