mercredi 10 mars 2010

Fwd: [ISC-PIF] Nouveau cycle de conférences "Esthétique, complexité, expérimentation et modélisation"


Objet : [ISC-PIF] Nouveau cycle de conférences "Esthétique, complexité, expérimentation et modélisation"
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ISC-PIF Workgroups // ECEM
Les conférences du groupe « Esthétique, complexité, expérimentation et modélisation » (ECEM) de l'ISC-PIF.

Première conférence du cycle 2010 (voir programme plus bas) // 17 mars 2010 // 18h00 // Louis-José Lestocart


Cycle
2010
Esthétiques, positions et fondements philosophiques, épistémologiques de la Complexité
Le groupe ECEM (Z. KAPOULA & L.-J. LESTOCART) reprend une série de séminaires et débats intégrant cette fois un axe philosophie. Derrière ce sous-titre "Positions et fondements philosophiques, épistémologiques de la Complexité" se cache une idée d'Archéologie du Savoir et de généalogie des Sciences de la Complexité de l'esthétique de la pensée. Dans ce programme de longue haleine, il s'agit en effet de tisser des liens entre divers domaines et diverses connaissances (esthétique, neurosciences, neurologie neurophysiologie, philosophie de l'esprit, mais aussi théâtre, écriture, littérature, etc.) dans le souci d'inventorier les fondements d'une pensée complexe.
 
Tout à tour constructivisme, littérature, phénoménologie, principe d'une circularité fondamentale et organisatrice en partie biologique, développement des individus (et des enfants), développement de l'organisme (embryogenèse), développement moteur, développement psychique et social ainsi que développement neuronal, y seront évoqués. Avec toutes les questions qui peuvent s'y rattacher comme l'idée de développement dynamique, de cognition incarnée, ainsi que toutes les controverses qui peuvent affecter le sujet. Au su et vu de ces divers domaines, l'esthétique apparaît plus que jamais « interprétation du monde ». Il s'agit en fait d'élaborer pour nous la théorie d'un cognitivisme créatif "non-linéaire" à travers ces liens et leur historique, via théorie expérimentation et création.
 
Le programme de séminaires reste assez libre et ouvert. Il s'enrichira sans nul doute des éléments contradictoires qui peuvent lui être apportés et se construira donc en partie avec les intervenants.


Le programme des conférences ECME

Les conférences sont organisées les mercredis,

à 18h00,





17 mars 2010
Nietzsche et la question du moi et de l'identité : l'Eternel retour
Louis-José Lestocart
artpress, ISC-PIF
Un texte de Heidegger intitulé Le mot de Nietzsche « Dieu est mort » (1943) décrit l'enjeu qui se présente alors dans la Métaphysique occidentale. « Dieu est mort » prononcé dans le 3° volume du Gai Savoir de Nietzsche en 1882, ne signifie en effet pas tant la mort de la Divinité, mais de ce qui la sous-tend. C'est-à-dire le monde suprasensible (monde des Idéaux de Platon) ; univers métaphysique et système épistémologique où la perfection est donnée à l'origine. Monde suprasensible, considéré par Platon, comme monde réel (Essence de la Vérité), monde référent donné une fois pour toutes. Le monde où nous vivons, le monde sensible — le monde physique de Kant par rapport au Monde Métaphysique — étant au contraire le monde rejeté, l'ici-bas, changeant, purement apparent et irréel. Or Dieu est mort signifie que ce monde suprasensible qui, jusque-là, déterminait notre vie terrestre du haut ou du dehors ne sert à rien. Par là arrive l'écroulement des valeurs suprêmes (l'inversion de la valeur de toutes les valeurs). C'est par là encore que s'instaure l'idée de l'homme — libéré de ses contraintes métaphysiques (ens metaphysicum ; être métaphysique) — , et de son rapport au monde.

La question du moi et de l'identité est alors au cœur de ce questionnement. Nietzsche dans l'édification de sa philosophie de l'être — plutôt comme on le verra de l'homme « organique » et « ergodique » —, se montre en effet plus préoccupé de Naturphilosophie, de psychologie expérimentale, de biologie, d'embryologie, de thermodynamique, de physique et de mathématiques non-linéaires que d'ens metaphysicum. Son Éternel retour modélise d'une certaine façon, au su de ces diverses sciences, une opération de déchiffrement et d'interprétation du monde. L'Éternel retour est aussi une herméneutique qui définit le processus, la mise en place d'un sentiment esthétique (Stimmung) s'effectuant par cycles et récursivité. La leçon à en tirer : il n'est d'autre connaissance que celle qui s'ancre dans une approche transdisciplinaire, et forcément réflexive.




7 avril 2010
Hémi négligence induite par des œuvres d'art : Anomalies de l'exploration oculaire du portrait de William Blake de Francis Bacon : Etude par eye tracking faite au musée Maillol en 2004 sur les artistes et non artistes
Zoï Kapoula
Laboratoire IRIS, Physiopathologie de la Vision et de la Motricité Binoculaire



14 avril 2010
L'épistémologie de l'introspection
Michel Bitbol
CREA, Ecole Polytechnique



28 avril 2010
T.B.A
Valéry Grancher
artiste du net et artiste-installateur



26 mai 2010
Stratégies pour une métaphysique contemporaine
Bruno Pinchard
Université Lyon 3



9 juin 2010
L'intentionnalité phénoménale
Denis Seron
Université de Liège




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