jeudi 10 septembre 2009

Fwd: dossier information grippe A


Objet : dossier information grippe A

 Voici quelques articles qui ne font pas les gros titres des médias mais qui méritent une lecture attentive afin de faire nos choix en conscience.
( les articles complets sont lisibles dans les liens correspondant)
 

Article consultable en entier sur le site Docteur Marc Girard (cliquer sur le lien pour lire tout le texte)

Contre-argumentaire professionnel pour résister aux menaces que font peser sur les lecteurs ou sur leurs proches l'alarmisme démentiel des autorités.

Par le Docteur Marc Girard, conseil en pharmacovigilance et pharmacoépidémiologie, expert européen (AEXEA)

Une sérieuse menace sur les libertés

La perspective dune vaccination obligatoire contre la grippe porcine nest pas un bruit en lair : elle a été lancée par le Journal du Dimanche (31/05/09), connu pour la qualité de ses informateurs politiques, administratifs ou industriels ; elle fait écho à dautres bruits convergents en provenance de pays moins enclins que le nôtre aux obligations vaccinales [1].

Plus significatif encore : 
cette évocation est benoîtement médiatisée par des employés de l'industrie pharmaceutique [2], indicateur impressionnant de la certitude d'impunité qui prévaut dans ce milieu ; certitude d
autant plus justifiée en l'espèce que certaines administrations n'ont pas hésité à exonérer la responsabilité des fabricants (ainsi, fin juillet 2009, la secrétaire dEtat U.S. à la santé, Kathleen Sebelius, a signé un décret conférant l'immunité aux fabricants de vaccins contre la grippe H1N1 en cas de poursuite judiciaire) [3] ; 
elle s'accompagne « d'actions d'environnement » typiques – lesquelles n'ont rien à voir avec l'écologie mais consistent à déléguer la responsabilité d'un propos objectivement partisan à un tiers n'ayant aucun lien explicite avec le groupe qui tirera ensuite profit de ce propos. On pense ici, par exemple, à l'avis n° 106 du Comité Consultatif National d'Ethique pour les Sciences de la Vie et de la Santé (05/02/09), explicitement visé par le Directeur de la Direction Générale de la Santé pour justifier par avance les mesures que prendra l'administration sanitaire française en matière de vaccination contre la grippe porcine [4].

D'ores et déjà, une obligation ciblée vers des catégories réputées à risque (professionnels de santé, enseignants…) est régulièrement évoquée, voire posée comme acquise [5].
De plus, leurs trop voyantes contradictions font craindre l'impulsivité des autorités en matière de promotion vaccinale : alertée par mes soins sur le caractère expéditif du processus d'évaluation (AMM : autorisation de mise sur le marché) concernant ce vaccin trop attendu, une journaliste d'investigation s'est vu répondre par le Ministère qu'en tout état de cause, la distribution du vaccin une fois autorisé se ferait « au compte goutte » alors que, le même jour, Le Monde (20/08/09) titrait que « une vaste campagne de vaccination contre le virus de la grippe A sera lancée en France à la rentrée »…

Un décalage démocratique préoccupant

Inattendu après le scandale de la vaccination contre l'hépatite B dont la promotion avait pourtant usé des mêmes ficelles exactement (« „première vaccination contre un cancer/ une maladie sexuellement transmissible »…), le succès de la vaccination anti-HPV (Gardasil®, Cervarix®) avait confirmé l'effarante vulnérabilité du public à l'égard de la promotion des biens de santé, et de la publicité pharmaceutique en particulier. Cette regrettable situation, qui pourrait être illustrée par bien d'autres exemples [6], n'en rend que plus remarquable le contraste persistant entre l'indifférence de ce même public à l'égard de la grippe porcine et l'alarmisme des autorités sanitaires – celui-ci semblant même s'exacerber de celle-là.

Certes, l'autorité politique n'est pas supposée rester à la traîne de l'opinion publique. Mais les violations constantes de ce noble principe sont exemplifiées, entre autres, par l'affaire d'OpinionWay, contemporaine de la présente rédaction [7] et qui confirme que les décideurs sont assez dépendants de cette opinion pour ne pas craindre de la manipuler, même grossièrement. Dès lors, la fracture de plus en plus voyante entre la placidité de l'opinion et l'inexplicable alarmisme des autorités sur ce sujet particulier de la grippe porcine n'en apparaît que plus intrigante : faut-il interpréter l'exaspération de l'administration comme l'aveu d'une mission de propagande avortée [8] ?…

 

http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/700262/mil/5080267.html

DÉBAT. Des infirmières refusent la vaccination en masse, les organismes officiels ne sont pas d'accord sur les chiffres et un appel national est lancé contre « l'hygiénisme autoritaire »

De nombreuses infirmières craignent le manque de recul par rapport au vaccin. (photo stéphane lartigue)

«Je refuserai le vaccin H1N1. De même, je prépare un courrier au collège de mes enfants informant que quel que soit le caractère massif et obligatoire de cette campagne de vaccination, j'y oppose mon autorité parentale et je refuse que mes enfants soient vaccinés. »

C'est l'une des paroles d'infirmières recueillies sur son site par le Syndicat national des professionnels infirmiers, qui vient de rendre publique la consultation lancée le 1er septembre dernier auprès de 12 607 professionnels.

« Nous avons reçu 2 074 réponses, commente le secrétaire général du syndicat, Thierry Amouroux. 63 % refusent la vaccination, 26 % vont se faire vacciner, 11 % n'ont pas encore pris leur décision. » Néanmoins, il nuance : « Ce n'est pas un sondage professionnel et nous ne prétendons pas qu'il préjuge de l'opinion de l'ensemble des infirmières. »

Reste que lorsqu'on lit quelques-unes des explications données par celles qui ont répondu, la plupart des « nonistes » évoquent le refus de servir de cobaye pour un vaccin sur lequel il n'existe pas de recul et des informations insuffisantes en ce qui concerne les adjuvants qu'il contient.

Querelle de chiffres

Les résultats ne surprennent guère Thierry Amouroux, qui rappelle que le ministère de la santé a très officiellement communiqué le chiffre de vaccination des infirmières concernant la vaccination en 2008 contre la grippe saisonnière : 28 %.

Le « Journal international de médecine » (« JIM ») a de son côté recueilli les votes de 682 médecins en août dernier. À la question « Seriez-vous favorable, comme aux États-Unis, à une vaccination systématique contre la grippe A de tous les sujets de 6 mois à 24 ans ? » 61 % ont répondu par la négative, 35 % se sont déclarés favorables et 7 % sans opinion. Reste que les États-Unis n'acceptent pas les vaccins contenant des adjuvants alors qu'en France, seules les personnes fragiles devraient recevoir un vaccin sans adjuvant.

Pour autant, il est difficile de savoir quand les décisions seront prises. Le Haut Conseil de la santé publique, qui devait se réunir lundi pour mettre au point les conseils à remettre à Roselyne Bachelot, n'a apparemment pas réussi à mettre ses membres d'accord. Il tient une nouvelle réunion aujourd'hui. Mais il n'y a pas qu'à ce niveau que la situation patine. Entre les Grog (groupes régionaux d'observation de la grippe) et l'Institut de veille sanitaire, les échanges tournent à la querelle de chiffres. Les premiers avancent le chiffre de 20 000 contaminations nouvelles par semaine, le second s'en tient à 5 000. À titre de comparaison, il n'est pas inutile de rappeler que pour ce qui est de la grippe saisonnière, il s'agit généralement de 500 000 cas par semaine.

Enfin, cerise sur le gâteau de la confusion, notre confrère « Libération » vient de lancer un appel « pour que la gestion de la pandémie ne multiplie pas les mesures contraignantes ». Il a été signé par de nombreux professeurs de médecine, dont le prix Nobel, Françoise Barré-Sinoussi, des personnalités politiques et des syndicalistes, des responsables d'ONG et d'associations caritatives. Sans oublier le président d'Emmaüs et Marie de Hennezel, unis contre « l'hygiénisme autoritaire ».

 

 Par Estelle Saget, publié le 09/09/2009 09:30 - mis à jour le 09/09/2009 09:33

Une enquête auprès des professionnels de santé, que nous publions en exclusivité, le montre: ils ne sont pas tous prêts à s'immuniser contre le virus responsable de la pandémie...

Alors que la campagne massive de vaccination antigrippe A se rapproche, plus d'un tiers des personnels de santé hésitent ou refusent carrément la fameuse piqûre. Telle est la révélation du sondage que vient de clore l'Espace éthique de l'AP-HP (Assistance publique-hôpitaux de Paris), dont nous publions les résultats en exclusivité (voir l'encadré).

L'étude en question

9,6 % des participants "sont sûrs de ne pas se faire vacciner" et 28,6 % "ne sont pas sûrs de l'option qu'ils prendront". 4 752 médecins, infirmières ou aides-soignants ont été sondés entre le 27 juillet et le 6 septembre. L'enquête -relayée sur Internet par la Société française d'anesthésie et de réanimation (Sfar), la Société de réanimation de langue française (SRLF) et l'Observatoire régional de la santé Provence-Alpes-Côte d'Azur- sera disponible sur Espaceethique.org.

"Contrairement au discours actuel, très consensuel, l'enquête montre que pour beaucoup, la décision de se faire vacciner ne va pas de soi", souligne Marc Guerrier, directeur adjoint de l'Espace éthique. Même si l'échantillon n'est pas représentatif de l'ensemble des blouses blanches, il permet de prendre la température de cette frange particulièrement avertie de la population.

L'inquiétude du personnel soignant se focalise très nettement sur la question des effets secondaires. "Ce vaccin va être commercialisé avec trop peu de recul, je ne suis pas convaincu de son innocuité", tranche un médecin généraliste sur son questionnaire. "L'Organisation mondiale de la santé reconnaît que les vaccins ont été conçus selon des techniques nouvelles et qu'il conviendra d'effectuer une surveillance accrue dans la phase postvaccinale, dénonce un autre. Sommes-nous considérés comme de vulgaires rats de laboratoire?" Les fabricants doivent encore publier les résultats des études cliniques en cours avant d'obtenir l'autorisation de mise sur le marché (AMM). Suffiront-elles à lever les doutes?

 

http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/08/25/la-tele-publique-allemande-critique-le-business-de-la-grippe.html

Grippe A: un vaccin douteux aux adjuvants risqués sera expérimenté directement sur la population, déplore Arznei-Telegramm

La revue médicale allemande indépendante Arznei-Telegramm a envoyé le 25 août à son réseau (blitz a-t) un texte qui revient sur le caractère bénin de la grippe A H1N1 (appelée toujours « grippe porcine » en Allemagne), sur l'absence de preuves d'efficacité du Tamiflu et la résistance de souches virales de plus en plus nombreuses à cet antiviral.
Le texte met l'accent surtout sur les particularités des nouveaux vaccins. La revue déconseille la vaccination, d'abord parce qu'elle n'a pas vraiment d'utilité en l'état, mais surtout parce que les vaccins que nous aurons en Europe seront différents de ceux utilisés aux Etats-Unis. En effet, l'agence américaine du médicament a tiré quelques leçons du fiasco de la grippe porcine de 1976 et se montre plus prudente que l'agence européenne du médicament (EMEA) et les autorités sanitaires européennes. Celles-ci sont prêtes à faire vacciner des centaines de millions d'Européens avec des vaccins fabriqués selon des technologies non éprouvées, à l'aide d'adjuvants amplificateurs de la réponse immunitaire dont les risques ne sont pas connus, faute d'essais cliniques d'envergure.
Le directeur d'Arznei-Telegramm, Wolfgang Becker-Brüser, a déjà jeté un pavé dans la mare en parlant, dans un entretien accordé le 3 août au très sérieux hebdomadaire Der Spiegel, de cette vaccination massive comme d'une « expérimentation grandeur nature sur la population ». Il persiste et signe, avec la rédaction entière, par exemple dans ce texte appelé « Schweinegrippe : Alles im Griff ? », dont Pharmacritique vous propose une traduction : http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/08/29/grippe-a-un-vaccin-douteux-aux-adjuvants-risques-sera-experi.html#more
[Conclusions]
La grippe dite porcine a des formes cliniques légères dans la plupart des cas en Allemagne.
Les autorités politiques et sanitaires ainsi que les laboratoires pharmaceutiques veulent donner l'impression trompeuse qu'une éventuelle pandémie serait maîtrisée grâce aux stocks d'inhibiteurs de neuraminidase et aux vaccinations prévues, et ce même si le virus devenait plus agressif.
Le vaccin anti-pandémique de la firme GSK, que l'Allemagne compte utiliser pour vacciner en un premier temps 25 millions de personnes, contient un mélange d'adjuvants amplifiant la réponse immunitaire, qui n'a pas été utilisé auparavant dans des vaccins [à l'exception d'un vaccin peu prescrit, car réservé à une certaine catégorie de malades âgés, NdT]. Des vaccins adjuvantés de la sorte ont un profil de sécurité moins bon que les vaccins produits selon les méthodes classiques. Les risques liés à ces adjuvants - de voir apparaître des effets secondaires rares et sévères, par exemple, n'ont pas été suffisamment analysés et explicités.
La FDA (l'agence américaine du médicament) est plus prudente : les vaccins anti-pandémiques utilisés aux Etats-Unis sont fabriqués selon les technologies éprouvées, sans amplificateurs de la réponse immunitaire.
En Allemagne, nous ne disposerons pas des mêmes vaccins, produits de façon conventionnelle. Même les femmes enceintes n'y auront pas droit, alors qu'il n'existe aucune étude sur les effets des adjuvants amplificateurs d'immunité sur la grossesse, ce dont les recommandations officielles ne tiennent pas compte lorsqu'elles préconisent la vaccination.
Le coût de la vaccination par ce vaccin insuffisamment testé devrait s'élever à un milliard d'euros, ce qui constitue un gaspillage potentiellement dangereux des ressources.
Compte tenu du caractère bénin de la grippe porcine dans son ensemble, nous nous prononçons contre les mesures préconisées consistant à implémenter une vaccination massive avec un vaccin adjuvanté insuffisamment testé.
 
 
Pour compléter ce texte, vous pouvez lire aussi les quelques notes réunies sur ce blog sous la catégorie « Grippe A H1N1, grippe porcine, Tamiflu ». Les intertitres [entre parenthèses droites] sont de Pharmacritique.
Illustration : le Dr Wolfgang Becker-Brüser dans un entretien accordé à la première chaîne allemande de télévision publique ARD (voir la note « La télé publique allemande critique le business de la grippe A, l'inefficacité du Tamiflu et les pressions de Roche sur les autorités »).
 
 
Vaccin et Tamiflu sont inutiles dans une grippe A H1N1 bien moins grave que la grippe saisonnière. Juan Gérvas nous rappelle à la raison
Par Juan Gérvas
"Médecin à Canencia de la Sierra, Garganta de los Montes et El Cuadrón (Communauté autonome de Madrid). Professeur honoraire de santé publique à la faculté de médecine de l'Université autonome de Madrid et professeur invité de médecine générale et santé internationale à la Escuela Nacional de Sanidad (Ecole Nationale de Santé de Madrid).
 
( extraits) 
 
Résumé de l'article
  1. La grippe A est très contagieuse, mais aussi très légère, plus légère que la grippe annuelle (grippe saisonnière).
  2. Face à la grippe A, nous devons nous comporter avec prudence et sérénité, comme nous le faisons en cas de grippe saisonnière. Le recours au médecin ne s'impose que dans les cas d'atteinte grave (toux sanguinolente, altération importante des capacités respiratoires).
  3. Les médicaments antiviraux tels que Tamiflu et Relenza ne protègent pas de la grippe A et ont des effets secondaires importants. Ils ne sont pas non plus utiles dans le traitement de la grippe contractée par des patients par ailleurs en bonne santé, et leur emploi doit être réservé aux cas graves.
  4. Le vaccin contre la grippe A est expérimental, et actuellement, nous ne savons rien ni de son profil de sécurité ni de son efficacité.
  5. La mortalité a été relativement peu importante lors des pandémies grippales survenues après la généralisation des antibiotiques, puisque ceux-ci ont pu être utilisés pour traiter les pneumonies qui compliquent la grippe. Lors des pandémies précédentes, il n'y a pas eu de deuxième "vague" avec un virus qui serait devenu plus agressif.
  6. En plus de la grippe A, les structures de soin doivent pouvoir continuer à prendre en charge tous les malades aigus et chroniques habituels, et il est important que des patients souffrant d'une grippe A légère ne saturent pas les capacités des cabinets médicaux et des établissements de soins.
 
Quoi faire face à la grippe A ?
 
La conduite qu'il convient d'adopter devant la grippe A est celle que nous avons devant n'importe quelle grippe : prudence et sérénité. Avec une bonne hydratation, une bonne alimentation et une hygiène correcte. Il ne faut s'adresser aux médecins qu'en cas de symptômes sévères tels les troubles respiratoires graves ou une toux sanguinolente. Il faut bien entendu éviter d'en "faire cadeau" à l'entourage en lui toussant en plein visage, éviter de se tapoter le nez et d'éternuer la bouche ouverte. Si on n'a pas de mouchoir sous la main, il vaut mieux éternuer dans les manches des vêtements. Et il convient se laver soigneusement les mains après s'être mouché, comme avant de manger ou après un passage aux toilettes.
...
 
Enfin un documentaire de France 5 d'actualité à voir ou à revoir :
 
 
 

 

 

 
 
 

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