jeudi 1 octobre 2009

Jean marie Noguès Fwd aux participant à la 6ème journée de l'U I

Bonjour,


La participation à cette prochaine journée de l'Université m'interpelle d'autant plus, que cela me permet de rebondir sur celui d'une journée précédente, lorsque nous évoquions la "culture de l'altérité", lorsque également Bruno Marion nous décrivait dans son intervention, les différents modes de pensées des cultures occidentales et orientales (individu/groupe - pensée linéaire/pensée cyclique).

Et j'en viens, après réflexions, à estimer qu'une civilisation se bâtit (ou se désagrège) également et d'autant plus, sur la manière, entre autre, dont nous nous relationnons aux autres.


Un court extrait d'un entretien de Patrick Viveret (Crise de la démesure, fin 2008) sur "Nouvelles Clés" (lire ci-dessous), me donne envie d'imaginer comment nous pourrions nous poser les questions :


- Comment "civiliser" le futur ?

(se "désengluer" des effets de crise de civilisation, crise de conscience, marasme collectif, sortir du mur ...)


- Quel futur de civilisation ?

(déclin civilisationnel,crise systèmique,appauvrissement des populations/élévation du niveau de conscience, changement de paradigme, émergence de sagesse collective, renaissances et réenchantements, la "culture du Vivant" ...)


Et nous poser ces questions en notre for intérieur avant tout, en tant qu'être humain qui nécessite d'être placé au centre des besoins.

Quel sens et quel caractère sacré nous donnons à l'existence, lorsque une vision globale et une approche intégrale de la situation mondiale sur le plan sociétale, politique et civilisationnelle ne peuvent que nous interpeller aprés lecture, par exemple, du livre publié par Jean Staune : "Notre existence a-t-elle un sens" ?

(C'est un pavé ! je ne l'ai que feuilleté ...)

Si dans la proximité et le local, dans nos relations quotidiennes, nous projetons et tentons de vivre avec nos désirs d'humanité et de fraternité, qu'est-ce qui peut changer, peut se transformer, pour que nous n'attrappions pas une "grippe" existencielle et que nous ne nous laissions pas happer par un catastrophisme social et une morosité collective ?

J'aime à citer cette phrase d'Edgar Morin qui, sur un plateau télé, avait répondu à la question de l'animateur :

- "Mais qu'est-ce qui pourrait, alors, sauver l'humanité ?"

- "Il n'y a que l'amour ..."

Extrait de l'entretien de Patrick Viveret sur le site de "Nouvelles Clés" : La crise de la démesure.

http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=1650


N.C. : Le mieux-être, est-ce la question de l'autre ?

P. V. : Le mieux-être se décline sur les trois grands modes de communication :

- Communication dans nos rapports avec la nature en cessant de la traiter comme un ennemi.

- Guerre avec autrui également, vous avez raison. Autrui, considéré comme un rival menaçant crée une tension permanente de compétition.

- Mais guerre aussi avec soi-même, rupture de communication avec l'être en nous, manque de vie intérieure, etc...

Le mieux-être, c'est rétablir la communication dans ces trois directions : avec la nature, avec autrui, avec nous-mêmes. Comme la plupart des grandes sagesses nous le disent, il y a un rapport étroit entre la qualité de relation avec soi-même et la qualité de relation que l'on a avec autrui. La plupart du temps, on est d'autant plus en guerre avec autrui que l'on est intérieurement en guerre avec soi-même.

Amitiés,

Jean marie Noguès


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